Une belle variété de films prennent l'assaut des écrans de cinéma cette semaine.
Baby Driver: On ne voudra pas manquer le dernier délire d'Edgar Wright, qui arrive encore à innover au niveau de la forme malgré une prémisse plus convenue. On s'y amuse toutefois beaucoup et le long métrage a tout pour devenir culte. ***1/2
The Beguiled: Moins mémorable que la version avec Clint Eastwood, la proposition de Sofia Coppola de cette histoire de femmes qui recueillent un soldat blessé vaut surtout pour la maîtrise de sa mise en scène et le grand soin apporté aux images. ***
La communauté: Sorte de remake non assumé du magistral Ice Storm d'Ang Lee, cette nouvelle oeuvre familiale de Thomas Vinterberg détruit littéralement les idéaux des années 70. Les riches performances d'acteurs font oublier quelques conventions scénaristiques plus fâcheuses. ***
Surfer sur la grâce: Entre l'essai, l'expérimental et le documentaire sportif classique, cet effort bien personnel de David B. Ricard pique largement la curiosité malgré quelques baisses de rythme et il laisse entrevoir un réel talent de réalisateur qui mérite seulement d'être affûté. ***
The Hero: Sam Elliott trouve un rôle en or dans ce drame de Brett Haley. Ce n'est toutefois pas toujours suffisant pour transcender tous les clichés sur le vieil homme qui tente de replacer son existence avant l'arrivée de la Grande Faucheuse. **1/2
Despicable Me 3: Dans la même veine que ses prédécesseurs, cette animation peut compter sur une bonne quantité de gags, des personnages attrayants... mais également un synopsis sans réel intérêt. Quelle chance qu'il y a un chouette méchant issu des années 80 pour voler la vedette. **1/2
Le passé devant nous: Cette simili variation cheap sur le Gloria de Cassavetes par Nathalie Teirlinck sabote le talent d'Evelyne Brocu, coincée dans un rôle bidimensionnel. L'univers sonne faux et les bonnes intentions n'arrivent pas à créer quelque chose de potable. **
The House: Malgré la présence de Will Ferrell et d'Amy Poehler, cette comédie stupide s'avère très inégale. On apprécie ses moments de folie mais beaucoup moins son récit téléguidé et sa réalisation sans attrait. **
Le Cycle 20 x 5: Du 1er juillet au 31 août, la Cinémathèque québécoise permet de découvrir ou de redécouvrir cinq opus souvent marquants de 20 maîtres du septième art. Les Chaplin, Bunuel et autres Truffaut sont à l'honneur et s'il n'y a rien de véritablement inédit, la joie est immense de (re)voir tout ça sur grand écran.
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