Au sein d'une semaine très variée au niveau des sorties au cinéma qui sera sûrement dominée par Cars 3, un seul titre mérite vraiment le détour.
Les nuits blanches du facteur: Lion d'argent du meilleur réalisateur à Venise en 2014, ce petit film décalé d'Andreï Kontchalovski s'apparente à du Kaurismäki russe, alors que des habitants d'un village reculé participent à l'action. Le sujet, ténu, n'est qu'un prétexte à une exploration des moeurs et du territoire, alors que les répétitions permettent au spectateur de s'immerger dans un tempo particulier qui fait un bien fou. ***1/2
Un sac de billes: Cette adaptation conventionnelle d'un livre à succès de la part de Christian Duguay ne s'élève guère au-delà du téléfilm appliqué mais sans âme. C'est lisse, accessible, plein de bons sentiments et ronflant sur le plan cinématographique. **1/2
Ma critique
Churchill: Difficile de faire un biopic plus poussiéreux que celui-ci. Le cinéaste Jonathan Teplitzky étire beaucoup trop longuement un moment d'Histoire mal développé, aux faits largement contestables. Seul Brian Cox brille dans cette galère théâtrale mal foutue. **
Churchill: Difficile de faire un biopic plus poussiéreux que celui-ci. Le cinéaste Jonathan Teplitzky étire beaucoup trop longuement un moment d'Histoire mal développé, aux faits largement contestables. Seul Brian Cox brille dans cette galère théâtrale mal foutue. **
Rough Night: Ramassis de Hangover, Bridesmaids, Very Bad Trip et Weekend at Bernie's, cette comédie au féminin reprend paresseusement tous les clichés du genre. Quelques gags sortent du lot et les actrices semblent bien s'amuser, mais la farce est rarement drôle. **
Aucun commentaire:
Publier un commentaire