Dès son troisième long métrage, le bien nommé Une femme est une femme, Jean-Luc Godard allait inventer son matériel de création des prochaines décennies: séparer le son et l'image afin d'altérer la communication, jouer avec les codes du cinéma sans se soucier de son intrigue, inonder le récit de références, utiliser l'emblème de ses acteurs qui sont plus puissants que les personnages qu'ils interprètent, etc. Cela donne une satire fraîche et ingénieuse, ponctuée de ruptures, jamais très loin de l'anti comédie musicale. ****
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