Histoire et mélancolie composent la majorité des sorties en salles cette semaine dans les cinémas québécois.
C'est le cas notamment d'Une vie, alors que Stéphane Brizé adapte magistralement le classique de Maupassant, emprisonnant sa magnifique héroïne dans un cadre si particulier. D'un lyrisme à fleur de peau. ***1/2
Sélectionné aux Oscars dans la section documentaire, I Am Not Your Negro de Raoul Peck superpose trois récits de résistance afro-américaine. Un brûlot incendiaire et bien de son temps, qui souffre toutefois d'une forme un peu trop classique et d'un éparpillement de son matériel source. ***
Un commentaire qui est valable pour Les oubliés de Martin Zandvliet, qui a été retenu dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère. Alors qu'on présente une page d'histoire inconnue du Danemark, le long métrage est souvent plus intéressant à regarder pour sa technique si particulière que son scénario à formule. ***
C'est tout de même plus pertinent que A United Kingdom d'Amma Asante, un drame historique/biographique extrêmement classique et consensuel sur un amour interdit. Ce qu'on peut s'ennuyer devant ce téléfilm de luxe, une sorte de Loving en moins maîtrisé. **
Futur succès québécois, Ça sent la coupe de Patrice Sauvé est une production extrêmement quétaine, où le cinéma est aussi inexistant que la prise de risques. Tout y est conforme à cette recette de la comédie légère parsemée de pseudo drames, avec une distribution soignée dont l'assemblage lorgne en beaucoup moins bon vers l'émission culte La vie, la vie du même réalisateur. Sauf que cette fois la prémisse est molle et répétitive, propre à un consensus qui tombe un peu à plat. *1/2
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