Au Québec, personne ne fait du cinéma comme Olivier Asselin. En l'espace de quelques films seulement (La liberté d'une statue, Le siège de l'âme, Un capitalisme sentimental), il développe un style bien à lui, revenant aux sources du septième art. Je l'ai rencontré pour son récent et excellent Le cyclotron (mon entrevue) et je lui ai demandé quels étaient ses films préférés. Voici sa réponse...
« J'aime toutes sortes de films.
J'aime beaucoup le cinéma contemporain, le vieux cinéma. Plus il est vieux,
plus il me semble intéressant. Au début du cinéma, tout était possible. Quand
tu regardes aujourd'hui, tu peux penser que tout est encore possible, mais le
cinéma est assez sage. On essaye de le vendre comme un produit, donc on prend
moins de risques. Si une formule fonctionne, on tente de la répéter.
Et ça, ça se passe non seulement
au niveau de la forme, mais au niveau du scénario aussi. Ça se passe en France
et partout. C'est tellement des scénarios à l'américaine. Ça ne paraît pas,
mais c'est ça. Mais j'aime le cinéma surréaliste, Bunuel. Et aussi des films
plus contemporains où il y a des audaces de scénario. Il y a des bons films.
Mais ce n'est pas nécessairement les films qui vont aux Oscars! Pensons
seulement au film allemand Victoria.
C'est très bon! Et ce n'est pas seulement parce qu'il y a un seul plan
séquence. »
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