Trois films attirent notre attention cette semaine parmi toutes les nouveautés au cinéma.
Après ses excellents Une séparation et Le passé, Asgar Farhadi continue dans Le client à développer des intrigues labyrinthiques sur des individus qui multiplient les mauvaises décision. Malgré une finale qui laisse à désirer, l'ensemble est rondement mené et l'interprétation s'avère de premier ordre. ***1/2
Il en faudrait plus des films québécois comme Ceux qui font les révolutions à moitié n'ont fait que se creuser un tombeau de Mathieu Denis et Simon Lavoie. Des oeuvres imparfaites et peu subtiles qui sont néanmoins ambitieuses et foisonnantes, autant au niveau des thèmes abordés que du traitement cinématographique. ***1/2
Très jolie animation de Jean-François Laguionie (Le tableau), Louise en hiver suit le destin d'une vieille femme oubliée dans une station balnéaire. Un dessin animé de grande beauté, subtilement poétique et d'une élégante lenteur, où l'âge et la maladie deviennent des métaphores puissantes. ***1/2
Revisitant une franchise qui est morte et enterrée depuis plus d'une décennie, Rings du talentueux J. Javier Gutiérrez n'amène aucun eau nouvelle au moulin. On retient l'agréable introduction, la conclusion malsaine et le grand soin sonore. C'est finalement peu. **
Longtemps en production, The Comedian de Taylor Hackfort sort dans l'indifférence généralisée. Ce n'est guère surprenant tant cette comédie vulgaire sur un humoriste vieillissant est de qualité très variable. Robert De Niro a beau s'amuser, il s'active souvent pour rien. Surtout que la mise en scène est tout simplement horrible. *1/2
Disponible en vidéo sur demande, Shepherds and Butchers d'Oliver Schmitz retrace un procès scandaleux pendant l'Apartheid. Un sujet fort pour un traitement qui ne vole guère plus haut qu'un banal téléfilm. Reste la surprise de voir Steve Coogan dans un rôle sérieux et il ne s'en sort pas si mal! **1/2
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