Le choc de Mommy n'a peut-être pas lieu devant Juste la fin du monde de Xavier Dolan, qui s'est mérité le prestigieux Grand Prix au dernier Festival de Cannes malgré une critique très contrastée. Il s'agit pourtant d'une oeuvre plus mature, plus sombre également, sur la quête de sens et de temps d'une famille en train d'imploser. L'émotion à fleur de peau est au service d'une langue riche qui distille une abondance d'engueulades et de silences révélateurs. On en ressort soufflé, épuisé, ébahi par ces excellents interprètes et cette fine mise en scène qui fait encore dans l’esbroufe mais moins que d'habitude. ***1/2
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