Deux très intéressants premiers films retiennent notre attention dans les sorties de la semaine, qui comprennent également les derniers efforts de Maïwenn et Alejandro Amenabar.
Drame poétique sur les difficultés d'un jeune atikamekw, Avant les rues de Chloe Leriche bénéficie d'une histoire sensible et d'une interprétation solide. Espérons seulement que la prochaine fois, il y ait moins de clichés et que le montage soit un peu plus resserré. ***
Ma critique
Drame poétique sur les difficultés d'un jeune atikamekw, Avant les rues de Chloe Leriche bénéficie d'une histoire sensible et d'une interprétation solide. Espérons seulement que la prochaine fois, il y ait moins de clichés et que le montage soit un peu plus resserré. ***
Ma critique
Chronique implacable d'une jeunesse qui risque de mal tourner, Sleeping Giant d'Andrew Cividino sent la vérité à plein nez. La mise en scène est solide et le drame nourri même si les conventions du genre ne sont jamais bien loin. Enfin un bon film du Canada anglais! ***
Tentant de se tenir loin des stéréotypes de "l'enseignant qui donne de l'espoir à des jeunes désœuvrés", Dark Horse de James Napier Robertson vaut le coup d'oeil. Oui c'est trop long et prévisible, mais le personnage principal est vraiment très intéressant et la réalisation bien mouvementée. ***
Les chevaliers blancs est une nouvelle oeuvre empreinte d'ambiguïté de la part de Joachim Lafosse qui porte sur de drôles de sauveurs d'enfants dans un pays africain. Naviguant constamment entre les zones grises, le long métrage ne se laisse pas amadouer facilement et s'il comporte de très bons interprètes et quelques scènes marquantes, l'ensemble n'est pas totalement abouti et il ne fait pas le poids aux côtés de Nue propriété, Élève libre et surtout À perdre la raison du même cinéaste. ***
Tentant de se tenir loin des stéréotypes de "l'enseignant qui donne de l'espoir à des jeunes désœuvrés", Dark Horse de James Napier Robertson vaut le coup d'oeil. Oui c'est trop long et prévisible, mais le personnage principal est vraiment très intéressant et la réalisation bien mouvementée. ***
Les chevaliers blancs est une nouvelle oeuvre empreinte d'ambiguïté de la part de Joachim Lafosse qui porte sur de drôles de sauveurs d'enfants dans un pays africain. Naviguant constamment entre les zones grises, le long métrage ne se laisse pas amadouer facilement et s'il comporte de très bons interprètes et quelques scènes marquantes, l'ensemble n'est pas totalement abouti et il ne fait pas le poids aux côtés de Nue propriété, Élève libre et surtout À perdre la raison du même cinéaste. ***
Bien qu'Emmanuelle Bercot ait remporté un prix d'interprétation à Cannes, elle demeure insupportable dans Mon roi où elle passe son temps à se chamailler avec Vincent Cassel. Le nouveau Maïwenn est peut-être parsemé de qualités (réalisation, soin apporté aux personnages), ses tics ressortent aisément et l'exaspération se fait ressentir au sein de ces deux heures. **1/2
Impossible de trouver un film plus d'actualité que Made in France de Nicolas Boukhrief, qui traite d'endoctrinement religieux et dont la sortie a été annulé dans l'Hexagone suite aux attentats du 13 novembre. Il ne faut toutefois pas s'attendre à quelque chose d'aussi fort que La désintégration de Philippe Faucon. Ce récit d'infiltration est parsemé de lourdes ficelles qui ne font pas dans la subtilité et la mise en scène manque cruellement de cinéma. **1/2
À force de vouloir à tout prix éviter les pièges du biopic classique, Miles Ahead de et avec Don Cheadle ne rend pas honneur au mythe de Miles Davis, perdant le grand musicien dans une intrigue à deux sous où tous les clichés du genre (drogue, amour malheureux, déchéance, etc.) se retrouve à nouveau de la partie. L'interprétation est intense et le montage brutal, ce n'est pas suffisant pour sauver un scénario qui laisse terriblement à désirer. **
Sans nouvelle d'Alejandro Amenabar (The Others, La mer intérieure) depuis Agora en 2008, le voilà rappliquer avec Regression, un drame horrifique qui ressemble davantage à une série B et où Ethan Hawke enquête sur ce qui est arrivé à Emma Watson. Un retour décevant pour un ancien grand cinéaste, qui signe un scénario mécanique, prévisible et parsemé de fils blancs. **
Mon entrevue avec le réalisateur
Ma critique
À force de vouloir à tout prix éviter les pièges du biopic classique, Miles Ahead de et avec Don Cheadle ne rend pas honneur au mythe de Miles Davis, perdant le grand musicien dans une intrigue à deux sous où tous les clichés du genre (drogue, amour malheureux, déchéance, etc.) se retrouve à nouveau de la partie. L'interprétation est intense et le montage brutal, ce n'est pas suffisant pour sauver un scénario qui laisse terriblement à désirer. **
Sans nouvelle d'Alejandro Amenabar (The Others, La mer intérieure) depuis Agora en 2008, le voilà rappliquer avec Regression, un drame horrifique qui ressemble davantage à une série B et où Ethan Hawke enquête sur ce qui est arrivé à Emma Watson. Un retour décevant pour un ancien grand cinéaste, qui signe un scénario mécanique, prévisible et parsemé de fils blancs. **
Mon entrevue avec le réalisateur
Ma critique
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