Travaillant au sein d'un étroit système nazi où le cinéma état utilisé comme propagande, Douglas Sirk arrive tout de même à détourner La Habanera pour en faire un drame social avant son temps, moins flamboyant que ses classiques mais tout de même annonciateur de la tournure qu'allait prendre son art. Cette histoire de désillusions à Porto Rico n'est peut-être pas totalement au point, reste que le mélo au féminin fonctionne généralement bien. La réalisation novatrice aime bien se perdre dans les jeux de miroirs et l'interprétation flamboyante de Zarah Leander amène un peu de chair à ce récit assez prévisible. ***
lundi 11 avril 2016
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