Il y a des semaines comme ça où la majorité des nouveautés au cinéma ne valent pas le détour. Comme je me promets de rattraper le film de Richard Linklater en dvd, voici ce qui demeure intéressant... ou à éviter.
Jean-Marc Vallée continue son aventure américaine avec Demolition, un divertissement honorable sur un veuf qui est incapable de pleurer la mort de son épouse. Malgré un scénario paresseux qui emprunte trop à Fight Club, une abondance de métaphores et un ton manipulateur où les émotions ne fonctionnent pas, le récit fait beaucoup rire et il est animé d'une mise en scène vivante et d'interprètes en pleine forme. Jake Gyllenhaal y trouve là un rôle parfait pour lui. ***
Jean-Marc Vallée continue son aventure américaine avec Demolition, un divertissement honorable sur un veuf qui est incapable de pleurer la mort de son épouse. Malgré un scénario paresseux qui emprunte trop à Fight Club, une abondance de métaphores et un ton manipulateur où les émotions ne fonctionnent pas, le récit fait beaucoup rire et il est animé d'une mise en scène vivante et d'interprètes en pleine forme. Jake Gyllenhaal y trouve là un rôle parfait pour lui. ***
Il faut souvent plus que de la sincérité et des bonnes intentions pour qu'un film tienne la route. The Saver de Wiebke von Carolsfeld dresse peut-être le portrait délicat d'une adolescente qui tente de s'arranger seule à Montréal après le décès de sa mère, le long métrage souffre de nombreuses maladresses et d'une histoire rachitique qui finit par se retourner contre lui. **
Melissa McCarthy est capable du meilleur comme du pire. C'est le second qu'elle offre dans The Boss de son mari Ben Falcone (Tammy), une comédie absurde jamais vraiment drôle sur une femme riche et puissante qui tente de sauver son âme en côtoyant une employée et sa fille. C'est lourd, ennuyant, moralisateur et assez consternant. *1/2
C'est tout de même moins pire que Les visiteurs: La révolution de Jean-Marie Poiré, une daube prisonnière de sa phase anale qui fait soupirer du début à la fin. Pas surprenant qu'on n'a pas voulu montrer à la presse cette horreur qui se déroule pendant la Terreur. *
Aucun commentaire:
Publier un commentaire