Le mois de mars débute avec des films prestigieux, dont quelques-uns se sont fait remarquer à la dernière cérémonie des Oscars.
C'est le cas de Room de Lenny Abrahamson, un superbe huis-clos porté par des acteurs impressionnants qui rappelle que là où il y a de la noirceur, il y a également un peu de lumière. ****
On s'attendait au pire avec The Danish Girl de Tom Hooper et on est surpris de sa grâce, de son traitement délicat, de la performance grandiose des interprètes et de ce refus à fuir subtilement le classicisme d'usage. Cela aurait pu être Laurence Anyways mais c'est tellement mieux! ***1/2
Avec sa solide réalisation, Ryan Coogler dynamite la série Rocky, faisant de Creed un divertissement plus qu'honorable, toujours avec des clichés à la tonne mais aussi et surtout un sens du travail bien fait. ***
Le rire est constant pendant The Night Before de Jonathan Levine, une farce de Noël mince et terriblement efficace qui a tout pour devenir un classique culte. ***
Alors que Nuit #1 a fait découvrir le grand talent d'Anne Émond, sur Les êtres chers elle traite d'un sujet encore plus délicat - le suicide - sans toutefois convaincre totalement. Pour des très comédiens, il y a des dialogues qui manquent de crédibilité et une dizaine de fins qui s'étirent encore et encore. **1/2
À force de vouloir être original, Le coeur de madame Sabali de Ryan McKenna sent la fabrication à plein nez, ce qui vient un peu plomber cet essai qui est tout de même techniquement très soigné. **12
Deux Tom Hardy, c'est bien. Ce n'est toutefois pas suffisant pour remplacer un scénario médiocre qui s'inspire beaucoup trop des fresques de Scorsese. Cela donne ainsi Legend de Brian Helgeland qui ennui de plus en plus. **
Les amateurs de science-fiction jetteront leur dévolu sur la satisfaisante série Childhood's End, pendant que les jeune filles retrouveront Barbie: In Spy Squad. Dans les deux cas, c'est une façon de passer le temps, quoique le choix premier choix est plus supportable que le second.
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