Les nouveautés au cinéma abondent cette semaine alors qu'une dizaine de films prennent l'affiche. Comme je les ai presque tous vus, voici ceux qui valent réellement la peine...
D'une originalité sans nom et nommé aux Oscars, Le garçon et le monde d'Alê Abreu est une fantasmagorique odyssée brésilienne sur un garçon en quête de son père. Un dessin animé exceptionnel et pratiquement muet, qui conjugue poésie et engagement social. ****
Ma critique
Également nommé aux Oscars mais cette fois dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, L'étreinte du serpent de Ciro Guerra est un opus envoûtant et d'une grande beauté plastique. Un voyage à couper le souffle au sein de la forêt afin de trouver un remède miracle que n'aurait pas renié Herzog et qui fascine à chaque plan. ****
Présenté dès aujourd'hui à la Cinémathèque québécoise, La désintégration est le film que Philippe Faucon a réalisé juste avant son magnifique Fatima et qui traite cette fois d'une intégration qui n'a pas réussie. Oeuvre prophétique sur une jeunesse qui s'est radicalisée en commettant un attentat terroriste (le long métrage a pris l'affiche en 2012), le récit d'une efficacité redoutable glace le sang avec ses ellipses destructrices et son immense sentiment de véracité. ***1/2
Se situant quelque part entre le drame judiciaire et la romance mélancolique, L'hermine de Christian Vincent vaut surtout pour la qualité de ses interprètes: Fabrice Luchini qui évite les mimiques et la lumineuse Sidse Babett Knudsen.
Ma critique
Sorte de suite qui ne reprend ni les même personnages ni la technique de caméra retrouvée, 10 Cloverfield Land de Dan Trachtenberg évoque également une catastrophe en sourdine alors que trois individus tentent de survivre dans un bunker. Un suspense bien noir et calibré, trop long mais campé avec jubilation par John Goodman. Pour les amateurs de Cabin in the Woods. ***
Meilleur premier long métrage aux prix Écrans canadiens, River de Jamie M. Dagg ne révolutionne rien sur le plan scénaristique (un homme cherche à fuir le Laos pour un meurtre qu'il n'a pas commis). Il offre toutefois un solide travail de réalisation et un jeu senti de la part de Rossif Sutherland. ***
Les mauvaises herbes de Louis Bélanger est un projet un peu bancal où un artiste criblé de dettes se forme une famille de reconstitution en région. Si l'on rit énormément devant ces comédiens parfaitement dans leur élément, les intentions manquent de subtilité. On est très loin de Gaz Bar Blues. ***
Ethan Hawke crève l'écran dans Born to be Blue de Bruce Budreau et il forme tout un duo avec Carmen Ejogo. Reste que ce biopic musical sur Chet Baker sent les conventions à plein nez que la réalisation un peu terne n'arrive pas à secouer. **1/2
Ma critique
Avec Borat, Brüno et The Dictator, Sacha Baron Cohen ne s'était jamais trompé. C'était avant The Brothers Grimsby, une comédie d'espionnage qui tourne à vide et qui ne dépasse jamais vraiment la phase anale. **
Ma critique
Offert en vidéo sur demande, Glassland de Gerard Barrett est un drame sincère mais parfois trop prononcé sur un fils qui tente d'aider sa mère alcoolique. Avec sa réalisation sobre et une Toni Colette impressionnante, on oublie les errances du scénario pour danser sa vie sur Tainted Love. ***
Se situant quelque part entre le drame judiciaire et la romance mélancolique, L'hermine de Christian Vincent vaut surtout pour la qualité de ses interprètes: Fabrice Luchini qui évite les mimiques et la lumineuse Sidse Babett Knudsen.
Ma critique
Sorte de suite qui ne reprend ni les même personnages ni la technique de caméra retrouvée, 10 Cloverfield Land de Dan Trachtenberg évoque également une catastrophe en sourdine alors que trois individus tentent de survivre dans un bunker. Un suspense bien noir et calibré, trop long mais campé avec jubilation par John Goodman. Pour les amateurs de Cabin in the Woods. ***
Meilleur premier long métrage aux prix Écrans canadiens, River de Jamie M. Dagg ne révolutionne rien sur le plan scénaristique (un homme cherche à fuir le Laos pour un meurtre qu'il n'a pas commis). Il offre toutefois un solide travail de réalisation et un jeu senti de la part de Rossif Sutherland. ***
Les mauvaises herbes de Louis Bélanger est un projet un peu bancal où un artiste criblé de dettes se forme une famille de reconstitution en région. Si l'on rit énormément devant ces comédiens parfaitement dans leur élément, les intentions manquent de subtilité. On est très loin de Gaz Bar Blues. ***
Ethan Hawke crève l'écran dans Born to be Blue de Bruce Budreau et il forme tout un duo avec Carmen Ejogo. Reste que ce biopic musical sur Chet Baker sent les conventions à plein nez que la réalisation un peu terne n'arrive pas à secouer. **1/2
Ma critique
Comédie anglaise qui regorge d'humour noir sur un barbier qui ignore quoi faire du corps de son patron, The Legend of Barney Thomson de et avec Robert Carlyle fait amplement sourire dans sa première demi-heure. Le récit est toutefois très répétitif, ennuyant avant la fin malgré une Emma Thompson déchaînée et une mise en scène assez alerte. **
Avec Borat, Brüno et The Dictator, Sacha Baron Cohen ne s'était jamais trompé. C'était avant The Brothers Grimsby, une comédie d'espionnage qui tourne à vide et qui ne dépasse jamais vraiment la phase anale. **
Ma critique
Offert en vidéo sur demande, Glassland de Gerard Barrett est un drame sincère mais parfois trop prononcé sur un fils qui tente d'aider sa mère alcoolique. Avec sa réalisation sobre et une Toni Colette impressionnante, on oublie les errances du scénario pour danser sa vie sur Tainted Love. ***
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