Pendant que le FFM touche à sa fin, les sorties régulières continuent à défiler. Cette semaine, ce sont les documentaires qui sortent du lot.
Tout commence avec Listen to Me Marlon, ce magnifique essai de Stevan Riley qui retravaille des centaines d'heures d'archives personnelles de l'immense acteur pour offrir une formidable leçon de vie et de cinéma. ***1/2
Plus tendu est Meru de Jimmy Chin et Elizabeth Chai Vasarhelyi qui ressasse l'obsession d'alpinistes pour une montagne jugée imprenable. Les moments de tension sont tellement grands qu'ils éclipsent les quelques répétitions. ***1/2
Rafraîchissant et minimaliste film de superhéros, Vincent n'a pas d'écailles de et avec Thomas Salvador suit un homme dont les pouvoirs sont décuplés au contact de l'eau. Filmé sur un ton doux-amer et comportant une histoire d'amour charmante comme tout, cette création qui tourne un peu en rond surprend constamment. ***
Après les attentats de janvier, c'est bien de se replonger dans Charlie Hebdo, Hara-Kiri et cette liberté d'expression qui est plus que salvatrice. Et si Cavanna, jusqu'à l'ultime seconde, j'écrirai de Nina et Denis Robert a ses bons moments, cela ressemble parfois plus à de la TV gonflée pour le grand écran. **1/2
A Walk in the Woods de Ken Kwapis reprend cet éternel duo mal assorti pour le gratifier de réflexions pesantes sur le sens de l'existence et la nécessité de renouer avec la nature. Si le tandem Robert Redford et Nick Nolte fonctionne plutôt bien, l'humour trop primaire ne lève pratiquement jamais. **
Patrice Leconte cherche un nouveau Bronzé avec Une heure de tranquillité, une comédie sur un individu qui est toujours interrompu lorsqu'il cherche à écouter son nouveau disque. Sauf que cet effort n'est jamais très drôle et qu'aucun personnage ne mérite vraiment l'attention du spectateur. **
Sur papier, un long métrage avec Jackie Chan, John Cusack et Adrien Brody ne peut pas être mauvais. Mais dans les fais, cela donne Dragon Blade de Daniel Lee, un film de combats et d'épées ridiculement raté et épais qui sabote un concept qui aurait pu être fonctionner. Tant de vent pour rien. *1/2
Ressusciter une série morribonde est le comble de l'inutilité. C'est pourtant ce qui arrive avec The Transporter Refueled de Camille Delmarre qui est encore plus insupportable que la mauvaise trilogie qui a lancé la carrière de Jason Statham. Et dire que deux suites sont déjà prévues... *1/2
Aucun commentaire:
Publier un commentaire