Connu pour ses grandes fresques que sont Suicide Club, Love Exposure et Cold Fish, Sion Sono s'est un peu laissé allé ces dernières années, explorant de nombreux genres à travers un nombre incommensurable de longs métrages pas toujours au point. Avec Tag, il revient en grande forme, conviant à la même enseigne Sartre, Bunuel, Satoshi Kon et son style unique plein de gore et de tendresse. Ce parcours d'une femme qui tente de modifier son destin n'aurait pu être qu'un simple divertissement jouissif et exemplaire. Mais le scénario à tiroirs, qui traite de la jeunesse, de l'homosexualité et même du rôle de Dieu, apporte une profondeur incroyable au récit. De la grande classe inoubliable. ****
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