Devant l'absence totale de superproductions américaines (tout le monde doit être à Toronto pour profiter du TIFF), un film française s'impose cette semaine au sein des nouveautés au cinéma.
Il s'agit d'Aimer, boire et chanter, l'ultime long métrage d'Alain Resnais. Même en mode mineur, cet effort ludique et spirituel sur un groupe de gens qui tentent d'aider un ami condamné par la maladie fait beaucoup sourire avec ses répliques vives, sa mise en scène soignée et ses délicieux interprètes. ***1/2
Vilipendé par la majorité des critiques, The Captive n'en demeure pas moins le meilleur film d'Atom Egoyan depuis Adoration en 2008. Même si le sujet n'est pas neuf (un rapt d'enfant) et que la finale est ratée, on sent le cinéaste canadien s'amuser à détourner les clichés, jouant allègrement avec sa réalisation peuplée d'ellipses et avec les attentes du spectateur. ***
Film de clôture de l'édition 2013 du Festival de Cannes, Zulu de Jérôme Salle est un suspense musclée où l'épée de Damoclès de l'Apartheid n'est jamais bien loin. Dommage que le sujet politisé est rapidement évacué, car les scènes d'action sont solides, tout comme le casting (Forest Whitaker, Orlando Bloom). **1/2
Il est toujours dommage de voir un acteur talentueux s'enfoncer de plus en plus dans les farces et les niaiseries insipides. C'est pourtant ce qui arrive à Dany Boon qui réalise et interprète le rôle principal de Supercondriaque, une comédie insipide sur un médecin qui tente de caser son patient hypocondriaque. C'est lourd, moche et terriblement convenu. **
Il y a également du côté IMAX la possibilité de revoir l'illustre Forrest Gump, le dernier très bon film de Robert Zemeckis, où Tom Hanks y trouve son rôle le plus emblématique en carrière. L'apologie de la stupidité peut faire sourciller dans cette chronique d'un simple d'esprit qui vit quelques-uns des éléments les plus importants des États-Unis, mais comme seul objet de cinéma, le résultat est très convaincant. ****
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