Même si j'ai manqué Gravity d'Alfonso Cuaron qui semble tout simplement incroyable (je devrais me rattraper ces prochains jours), j'ai pu voir tous les autres films qui prennent l'affiche cette semaine.
Le plus touchant est le magnifique Une jeune fille de Catherine Martin, superbe poème cinématographique sur deux êtres solitaires. Visuellement splendide, le long métrage qui rappelle quelques classiques de Bresson prend son temps pour mieux montrer toute la beauté qui peut ressortir du malheur. ****
S'inscrivant dans la vague de «films de vieux», l'animation La tête en l'air d'Ignacio Ferreras demeure, avec le chef-d'oeuvre Amour d'Haneke, le meilleur effort du lot. C'est que cette plongée dans un centre pour personnes âgés fait pratiquement pleurer du début à la fin dans son exploration sans concession de ce qui attend la plupart des êtres humains. Le constat, drôle et puissant, ne manque pas d'ébranler. ****
Il faut souvent se douter lorsqu'une production multiplie les têtes d'affiche. C'est le cas de Parkland de Peter Landesman qui retrace l'assassinat de John F. Kennedy selon plusieurs témoins extérieurs. Suite à une introduction endiablée dotée d'un style documentaire, l'ensemble finit par crouler sous les clichés et les facilités scénaristiques, s'avérant au final beaucoup trop superficiel. **1/2
Le talent de Justin Timberlake et de Ben Affleck n'arrive pas à sauver Runner, Runner de Brad Furman du marasme. Pas que cette histoire d'un étudiant qui est entraîné dans une histoire qui le dépasse n'est pas intéressante. C'est seulement qu'elle a été filmée des dizaines de fois et de façon beaucoup plus pertinente (on n'a qu'à se souvenir du Wall Street d'Oliver Stone). Ici, cela ressemble à un vulgaire bouquin de John Grisham. **1/2
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