Comment un des plus grands films américains des dernières années est devenu un désastre sur toute la ligne? C'est simple, on coupe dans le montage, au grand dam de son réalisateur. C'est ce qui est arrivé avec Margaret, le deuxième long métrage tant attendu de Kenneth Lonergan. Lors de sa sortie en salle, le récit durait 150 minutes et il s'avérait souvent incompréhensible, avec ses personnages qui disparaissent mystérieusement et ses liens inexistants entre deux scènes. Il faut voir l'opus dans son ensemble, dans sa version de 3 heures pour mieux comprendre les déchirements de cette adolescente qui change du tout au tout après avoir assisté à une tragédie. Rarement le climat du 11 septembre aura été saisi à l'écran avec autant de maestria. Fidèle à ses habitudes, le cinéaste a accouché de dialogues vrais et destructeurs, dirigeant ses comédiens avec une aisance peu commune. Après tant d'années sur les tablettes, le film a fait choux blanc sur les écrans à cause de son distributeur. Pourtant, il aurait pu tout rafler à la dernière cérémonie des Oscars. En espérant que le cinéphile le découvre dans sa vraie version en se procurant cette édition qui vient tout juste de sortir. Allez, on se débarrasse du Blu-ray et on garde précieusement le DVD! ****
mercredi 18 juillet 2012
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