mardi 18 janvier 2011
DVD: Route 132, Buried, London River, Jack Goes Boating, The Switch, Stone, Takers, Death Race 2, The Infidel, Score - A Hockey Musical
Les grosses productions américaines cèdent leur place à une multitude de petits essais, bons ou mauvais, qui déferlent sans crier gare.
C'est le cas de Route 132, cet énième film québécois sur le deuil. Un récit inspirant, drôle et dramatique porté par la réalisation sensible de Louis Bélanger et l'interprétation dans le ton de François Papineau et d'Alexis Matin.
Buried de Rodrigo Cortes est un peu ce que le 127 Hours de Danny Boyle aurait dû être: un film qui inspire la claustrophobie, haletant et dérangeant, avec beaucoup d'ironie et un soupçon de politique. Chapeau à Ryan Reynolds d'avoir été enterré dans un cercueil!
Touchante odyssée au coeur de l'incompréhension et du terrorisme, London River de Rachid Bouchareb fait oublier sa prévisibilité par la performance impressionnante de Brenda Blethyn et du regretté Sotigui Kouyaté.
Sorti directement en dvd, Jack Goes Boating marque les débuts à la réalisation de Philip Seymour Hoffman. Cette histoire d'amour et d'amitié ne renie pas son inspiration théâtrale, faisant rire par ses dialogues forts en bouche et ses bons comédiens. Reste la fin qui n'est pas à la hauteur.
Jennifer Aniston qui joue dans un bon long métrage? C'est ce qui arrive dans The Switch de Josh Gordon et Will Speck, une comédie efficace sur la relation entre un enfant et un homme qui pourrait bien être son père.
Le principal attrait de Stone de John Curran est de voir Robert De Niro (nuancé) et Edward Norton (caricatural) s'affronter en mots dans une pièce close. Un duel captivant qui fait oublier le reste de l'intrigue, un peu quelconque.
Gros film d'action clinquant et superficiel, Takers de John Luessenhop reprend le canevas du film de casse sans rien apporter de nouveau. Moyen... mais meilleur que ce que laissait présager la bande-annonce.
L'original était un des pires navets de 2008, mais sa suite-prequel Death Race 2 titille les bas instincs sans se prendre au sérieux. C'est mauvais mais tellement mieux que la précédente version.
Comédie sur la tolérance entre deux peuples ennemis, The Infidel de Josh Appignanesi est ponctué de tellement de clichés que cela joue pour beaucoup sur l'appréciation rencontrée.
On adore les comédies musicales, le hockey et les longs métrages canadiens. Mais on se sent insulté devant une ineptie comme Score - A Hockey Musical qui fait mal aux oreilles et aux yeux (les chorégraphies). Au moins son réalisateur Michael McGowan demeure quelqu'un de très sympathique...
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