jeudi 20 janvier 2011
DVD: Altiplano, Animal Kingdom, Eyes Wide Open, La tête en friche, Howl, Baaria
On ne peut pas tout voir à temps. Mais on peut faire du rattrapage, ce qui permet de ne rien manquer de ce qui se passe. Surtout depuis l'invention du dvd et du blu-ray. Voici une petite liste - qui sera sans doute mensuelle - sur ce qui a pu échapper à notre radar.
Altiplano: Nouveau film du tandem Peter Brosens et Jessica Hope Woodworth qui explore cette fois les notions de vie, de mort, de rituels et de destin qui peuvent lier deux femmes. Avec son rythme contemplatif, ses images à couper le souffle et ses excellents interprètes peu connus (sauf Olivier Gourmet qui y fait une apparition remarquée), il s'agit d'une magnifique trouvaille qui évoque autant le cinéma de Bernard Émond que celui de Fellini.
Animal Kingdom: On a beaucoup parlé de ce film australien sur les déboires d'une famille de gangsters. Sombre et malsain, le récit mené de mains de maîtres par David Michôd surprend par sa maîtrise technique et le soin apporté aux personnages. En grand-mère, Jacki Weaver est tout simplement terrifiante.
Eyes Wide Open: Sorte de Brokeback Mountain israélien, ce long métrage d'Haim Tabakman porte un regard sincère sur l'éternel conflit qui oppose raison et sentiments, traditions et émancipation. Une oeuvre fine et très bien fignolée.
La tête en friche: Jean Becker continue à explorer les liens entre les classes sociales avec cette charmante histoire d'amitié entre une vieille dame et la mascotte du village. Un peu moralisateur dans sa dernière ligne droite, l'effort séduit par le délicieux duo formé de Gérard Depardieu et de Gisèle Casadesus.
Howl: De la poésie au cinéma peut être intéressant. C'est le cas de la dernière missive de Rob Epstein et de Jeffrey Friedman (Times of Harvey Milk) qui s'intéresse aux célèbres écrits d'Allen Ginsberg. Une performance forte de James Franco et quelques surprenants éclairs au niveau de la mise en scène sauve ce discours un peu trop statique de l'ennui.
Baaria: Après La femme inconnue l'année dernière, Giuseppe Tornatore redonne déjà des nouvelles avec cette chronique qui se déroule sur trois générations et qui débute dans les années 1930 en Italie. Nostalgique mais un peu anecdotique, l'ensemble finit par sentir un peu trop la carte postale.
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