vendredi 28 janvier 2011
Another Year, Chercher le courant, Casino Jack, The Rite, Funkytown, The Mechanic
Lorsqu'il y a un grand film qui prend l'affiche, on arrête tout et on va le voir. Ce sera possible cette semaine avec la présentation d'un certain ouvrage anglais qui berce l'âme.
Mike Leigh rappelle qu'il est un très grand cinéaste avec Another Year, une chronique douce-amère et nostalgique sur un couple et leurs amis célibataires. Magnifiquement interprété avec un scénario à l'avenant et beaucoup d'improvisation, ce joyau ne quitte plus l'esprit une fois la tombée du générique. On lui pardonnera même ses métaphores qui manquent de subtilité, car le résultat donne le goût de renouer avec sa famille.
Documentaire éclairant sur l'hydroélectricité, Chercher le courant de Nicolas Boisclair et Alexis De Gheldere propose des alternatives à cette forme d'énergie tout en présentant les magnifiques paysages la rivière Romaine. Banal dans sa forme, l'exposé subjectif résonne avec ses exemples bétons.
Critique
Dans son dernier film, le réalisateur George Hickenlooper propose Casino Jack, une satire mordante du monde des lobbyistes. Bien que le scénario soit touffu et que le rythme ne le met pas toujours bien en valeur, l'exposé à la Wag the Dog fait sourire, tout comme la forte composition de Kevin Spacey.
Nouveau film sur l'exorcisme, The Rite de Mikael Hafstrom est doté de belles atmosphères, d'une tension probante et d'un jeu appréciable de ses comédiens (surtout Anthony Hopkins), mais également d'affrontements qui laissent à désirer et d'une finale qui n'est pas à la hauteur. Mais cela aurait pu être bien pire.
Critique
On aurait voulu beaucoup aimer Funkytown de Daniel Roby. Un film choral sur la période disco à Montréal qui traite également de la langue et de la souveraineté: quel projet ambitieux! Sauf qu'à force de s'éparpiller, la prémisse devient superficielle et moralisatrice. Paul Doucet est toutefois très surprenant dans un rôle coloré.
Critique
Un remake d'un mauvais long métrage demeurera généralement un mauvais long métrage. C'est le cas de The Mechanic de Simon West sur les problèmes de conscience d'un assassin. Au lieu d'alterner entre dérision et second degré, l'effort se prend terriblement au sérieux. Si au moins Jason Statham jouait bien...
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