vendredi 1 octobre 2010
The Social Network, Let Me In, Force of Nature: The David Suzuki Movie, Pax Americana, StreetDance 3D, Le poil de la bête
La magie du cinéma opère à nouveau avec d'excellents films... et des navets minables. Afin de faire un choix éclairé, voici quelques pistes de réflexions.
The Social Network (critique): Le grand David Fincher qui fait un long métrage sur Facebook? Eh oui! Bien que le sujet ne semble pas réellement intéressant, son traitement l'est. Entre sa mise en scène discrète et précise, un scénario verbomoteur, la musique sophistiquée de Trent Reznor et le jeu parfait de tous les comédiens, il est plutôt difficile de trouver le temps long.
Let Me In (critique): Un bon remake ne demeure finalement qu'un bon remake, donc complètement inutile. C'est le cas de cet effort de Matt Reeves qui respecte un peu trop l'excellent Let the Right One In. Il a beau faire appel à de bons acteurs et à demander à son complice Michael Giacchino de pondre une excellente trame sonore, cette histoire de vampires n'amère rien de nouveau, et lorsqu'elle le fait, ce n'est pas pour le mieux.
Force of Nature: The David Suzuki Movie (critique): Ce documentaire attentionné de Sturla Gunnarsson ressemble à un portrait qui s'intéresse autant aux discours de l'homme qu'à son parcours éclectique. L'idéal pour en savoir plus sur cette figure inspirante.
Pax Americana: Le cinéma ne se limite pas seulement au sujet, il y a le traitement qui peut faire toute la différence. Sur papier ce documentaire de Denis Delestrac pique instantanément la curiosité, dévoilant la guerre des étoiles que se livre les États-Unis aux autres puissances mondiales. Pourtant le ton est manipulateur et moralisateur, s'appuyant parfois un peu trop sur des effets chocs faciles.
StreetDance 3D (critique): À quoi bon multiplier les productions sur la danse, alors que le spectateur ne veut qu'un film divertissant? Il devra passer son chemin devant cet échec de Max Giwa et de Dania Pasquini qui confrontent des danseurs de la rue à ceux qui font du ballet. Banal, prévisible, avec ses chorégraphies ennuyantes, sa musique peu satisfaisante et ses horribles effets en trois dimensions, il n'y a presque rien de bien à tirer de l'exercice, hormis peut-être le jeu de Nichola Burley.
Le poil de la bête (critique): Le voilà peut-être le pire long métrage québécois de 2010. Enfin quelqu'un qui fait un film de loups-garous dans la Belle Province! Mais pourquoi faut-il que cela ressemble à ça? Ni drôle ni horrifique, encore moins dramatique et sans suspense, cette aventure pas très bien interprétée et jamais crédible consternera les amateurs du septième art.
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