Pétillante petite comédie existentielle plus intelligente que la moyenne, 8 fois debout interroge sur le sens du travail. À regarder avant de se trouver un nouvel emploi.
Trouver du boulot n’est pas toujours aisé. Surtout auprès de gens qui n’arrivent jamais à trouver le mot juste afin de bien se vendre auprès de leur futur employeur. Cette prémisse, particulièrement rigolote dans la première demi-heure, verse peu à peu dans le drame et même dans le suspense, montrant comment le réalisateur Xabi Molia est capable d’élargir ses horizons pour éviter de se répéter. À la fois forte et fragile, Julie Gayet livre une performance touchante, contrastant avec la bouille plus délirante de Denis Podalydès.
8 fois debout est présenté le 20 octobre 2010. Infos.
J'ai bien aimé, ça s'étirait un peu en dernier tiers, mais ça restait un très bon film. Julie Gayet est si délicieuse! Je comprends mal pourquoi ils ont tant de misère à le faire vivre, dont en France (?). J'aurais aimé rester pour le Q&A, mais j'ai du courir pour Colorful qui n'était pas si bien que ça (musique envahissante, ouf!).
RépondreEffacerCertainement le meilleur film de ma journée, mal fournie avec un The Drifter plutôt drabe et peu surprenant dans cette méthode très *dogmatique* à la Von Trier et ses comparses et un When We Leave ultra-manipulateur, plongé dans son malheur, larmoyant à la *Precious*. (Juste la fin lève le coeur tellement elle est ridiculement trop appuyée).
J'ai également trouvé très sympathique Huit fois debout, et les deux visiteurs (le réalisateur et la comédienne) sont vraiment attachants pour leur avoir parlé.
RépondreEffacerJ'ai assisté à la première heure de Colorful que je trouvais intéressante... jusqu'à l'appel du travail. Oui, la musique était trop présente, mais je suis intéressé à voir la suite.
J'étais curieux par The Drifter, alors je vais tout de même essayer d'aller le voir si j'ai le temps. When We Leave n'a jamais attiré mon attention... et je pense que c'est pour le mieux!
Trop long et plutôt moralisateur, mais définitivement pas inintéressant pour Colorful.
RépondreEffacerPour Drifter il manquait définitivement un petit quelque chose, mais il y a de belles choses certainement.
Effectivement, en assistant à When We Leave je ne savais même plus ce qui m'avait poussé à vouloir le voir.. Ça devait être mon amour pour les films germaniques qui n'a aucunement été comblé.
Aujourd'hui ce fut une belle journée. Départ singulier avec Curling, très beau et fascinant film de Côté (mon premier d'ailleurs, je n'ai, honteusement, toujours pas vu ses précédents), mais j'ai certainement beaucoup aimé ce film. Un objet curieux, bizarre, mais drôlement hypnotisant. Dommage que le film va probablement tant souffrir tellement le public ne parviendra pas à comprendre l'intérêt à y accorder.
Ensuite, bon, Monsters n'avait décidément rien de très fascinant.
Par contre, Les maisn en l'air, s'il n,a l'air de rien, s'accentue au fur et à mesure pour offrir une ode à la jeunesse aux prises avec une critique politique grave et dure, magnifiée par une fantaisie naïve aux conséquences désastreuses, mais dosé par la différence des points de vue, ce, à tous les niveaux au point d'éovquer indirectement Rashomon (en quelque part.. ou c'est juste moi). Très beau film.
Puis, l'objet bizarre mais ô combien jouïssif et fascinant que fut L'épée et la rose, à défaut d'avoir obtenu un billet pour Homme au bain qui na pas l'air tant.. S'il n'a pas surclassé Sell Out! en folie éclatée cinématographique, il en est certainement une féroce compétition. Une bien belle curiosité rempli de très grands moments de grâce, notamment l'introduction.
Très hâte de voir Tournée ce soir pour voir de quel côté je vais me ranger.
J'étais également à la projection de Curling. Très sympathique dans son mélange des genres et probablement son film le plus facile à aimer. Je vous conseille fortement le reste de sa filmographie, unique dans le jargon québécois.
RépondreEffacerJe vois bientôt Drifter alors je vais pouvoir vous en parler.
Hier je parlais avec quelqu'un qui me disait que son film préféré du festival était...When we leave!
J'aimerais bien voir la fin de Colorful. Je vais essayer de le trouver à New York lors d'un de mes prochains voyages. Ou dans le quartier chinois.
J'ai essayé par 2-3 fois de faire fonctionner Les mains en l'air dans mon horaire, mais ça n'a jamais fonctionné. Dommage.
Je ne connaissais pas L'épée et la rose, mais en lisant le descriptif, cela me semblait assez original.
On m'a également beaucoup vanté Le quattro volte qui serait, et un de loin, le meilleur film en compétition. Bien entendu, il n'y a plus aucune projection...
Ouff, j'ai trouvé des billets pour Hommes au bain. J'adore Christophe Honoré et son film est parsemé de bons flashs, mais ça demeure tout de même une oeuvre quelconque, avec un scénario rachitique et une interprétation assez inégale. Une des déceptions du festival.
J'ignore ce que vous avez pensé de Tournée. Énergique et attachant... mais fortement oubliable. Enfin, j'en parle dans mon entrée de demain.
Oui, je dois décidément tomber dans l'univers de Denis Côté, Carcasses est dans ma pile et je dois me prendre les autres un jour ou l'autre assurément! Curling m'a offert une belle piqûre, ce, malgré les réactions poussées de Francine Grimaldi à des moments bizarres.
RépondreEffacerHAHAHA! J'aurais vraiment aimé entendre vos mots sur When We Leave. Mon ami a plutôt bien apprécié également et son coloc allemand aussi, il compte d'ailleurs le conseiller à sa famille. Misère.
Hâte de voir vos dires sur Drifter!
Sinon, effectivement, je suis déçu de ne pas avoir réussi à intégrer Quattro Volte à l'horaire (tout comme des tas d'autres).
Il va vraiment falloir que Les mains en l'air est une sortie en salle, immanquable et je suis fan inconditionnel de Bruni-Tedeschi, alors..
Effectivement, L'épée et la rose est très inclassable, mais ô combien jouïssif. J'ai rarement vu autant de gens quitter une salle par contre.. Même à L.A. Zombie y a moins de gens qui ont quitté le *trip*.
Effectivement, mon ami était à Homme au bain et il ne m'a pas plus fait regretter ma position au Fellini plutôt qu'au Parallèle, je le rattraperai donc en temps et lieu. Paraît que par contre, Sagat était plutôt intéressant malgré des questions qui l'étaient plus ou moins.
Je ne sais pas, j'ai beaucoup apprécié Tournée (j'avoue être vendu à Amalric, notamment à cause de Desplechin) et il y avait quelque chose de fort qui se dégageait tout du long. J'ai certainement envie de le revoir, le début et la fin sont d'une si grande puissance. Décidément pas une petite oeuvre, Amalric est sans conteste un cinéaste intéressant. L'être en soi, pour ce qu'on en a vu, demeurait assez fascinant d'ailleurs. Passez quelques heures en sa compagne doit être si enrichissant! Je pense que je vais laissez mijoter Tournée encore un peu, mais je ne sais pas, j'y ai ressenti un grand attachement.
Sinon, Dancing Dreams laissait dégager une belle naïveté et une belle fougue de jeunesse franchement sympathique. Dommage par contre que l'ensemble un peu nombriliste (comment passer à côté?) bénéficiait d'un traitement aussi conventionnel et démodé, soutenant du coup mal le propos, l'emprisonnant dans un classicisme faisant contraste avec les oppositions décrites et brisant d'un peu la dynamique. Reste tout de même la force se dégageant du lot et le spectacle en soi qui semblait magnifique.
Pour Outrage, pas inintéressant, mais je ne devais pas tant être dans le mood. Ça faisait peut-être un peu trop The Departed/Internal Affairs à mon goût. Mais c'est vrai que certains moments étaient très drôles.
Sinon, Aurora est envoûtant. Son rythme, sa longueur (3 heures tout de même!) son style quasiment temps réel (un peu à la "4 mois, 3 semaines et 2 jours") et le mystère peu explicatif de l'ensemble le rendait certainement loin d'être inintéressant, malgré les nombreux qui ont perdus courage en cours de route.
Enfin, il faut certainement expérimenter Film Socialisme en salle. Un huis-clos quasiment sadique qui montre que les fantômes de la Nouvelle Vague n'ont pas perdus la main pour choquer et provoquer. S'ils meurent tous un peu plus chaque année, il faut savoir profiter encore de Resnais et Godard, entre autre, tant qu'on en a la chance. Exhaustif, mais pas plaintif ni inutile. La conclusion vaut de l'or et la façon de faire implore l'admiration. Surtout à un tel âge.
Finalement, ce fut une belle édition, malgré mes quelques déceptions, je garde trop de bons moments pour en sortir insatisfait.
Pour bien découvrir l'univers de Denis Côté, je conseille de débuter en ordre chronologique, avec Les états nordiques (qui est peut-être son meilleur film) et Nos vies privées. Après y aller avec Elle veut le chaos et Carcasses qui est plus une expérience qu'autre chose. Mais effet, c'est quelqu'un que ça vaut la peine de suivre.
RépondreEffacerEh bien, When we leave qui a remporté un prix. On m'a vanté que du bien de l'actrice, et à peu près tout le monde a condamné le film.
Je parle de Drifter (que j'ai beaucoup aimé) sur mon entrée du jour.
C'est presque certain que Les mains en l'air sort sur les écrans. Pour les autres, c'est un peu moins sûr.
Sagat était correct (dans le film, du moins), mais il n'avait pas grand-chose à dire dans les questions/réponses.
J'ai aimé plein d'éléments de Tournée, mais je n'ai vraiment pas eu de coup de coeur, comme pour le Apichatpong ou le Mendoza. Amalric semble très sympathique, mais j'ai discuté avec plusieurs collègues et tout le monde avait eu de la difficulté lors des entrevues. C'est sans doute la faute du décalage horaire.
J'ai pris Outrage pour une satire, du genre Israël et Palestine qui se battent sans savoir pourquoi. Comme les autres films récents de Kitano, la charge sociale semble être plus importante que l'histoire.
J'ai entendu plein de bons commentaires sur Aurora... et plein de mauvais sur le Godard. Je m'en rappelle avoir vu un de JLG au FNC il y a de cela 4-5 ans et il m'avait plutôt déçu. Mais bon, s'il sort en salles, c'est certain que je vais m'arranger pour aller le voir.
Oui, finalement, ce fut une très belle édition. Cela a passé vite même si j'aurais voulu avoir plus de temps. Il va falloir se reprendre l'année prochaine!
C'est clair que pour la 40e ils vont se déchaîner! Ils peuvent pas faire autrement!
RépondreEffacerJe sais pas je trouve honorable que Godard persiste et signe de la même façon à 80 ans en transposant son style à notre époque. Aussi souffrant le résultat peut-il être d'un certain côté.
Si Huit fois debout sort il faut absolument que ce soit de même pour Les mains en l'air!
Ouais, je viens de voir pour le prix de When we leave. Est-ce que c'était toutes catégories confondues? Sinon, c'était décidément Ellen Barkin qui le méritait. L'actrice était sûrement bonne, j'étais juste trop occupé à me dégager du surplus de mélo, mais avec un rôle de femme battue renié de sa famille, on ne peut que gagner un prix de toute façon.
Bon, maintenant, qu'est-ce que Cinémania a dans le ventre?
Oui, pour le 40e, ça va être la totale.
RépondreEffacerSi jamais le Godard sort ici, je vais aller le voir, c'est certain. Toujours curieux de savoir ce qui en retourne de mes propres yeux.
Huit fois debout doit sortir le 12 novembre, et on se croise les doigs pour Les mains en l'air.
Ce sont uniquement les films de la catégorie Sélection internationale qui étaient en compétition. Enfin, je crois. Voilà pourquoi le film avec Ellen Barkin ne pouvait y être.
La programmation de Cinémania a été dévoilée hier et plusieurs titres me semblent intéressants, même si ce ne sera sans doute pas une grande édition comme l'année dernière.
Ah ben si c'était juste dans La section Sélection Internationale, les gagnants ne sont pas surprenants.. Y avait pas tant de choix..
RépondreEffacerPour Cinémania, j'étais à la conférence de presse et en feuilletant le catalogue à l'arrivée, j'étais pas super emballé, mais la conviction des deux programmatrices étaient assez invitante pour convaincre.
Reste à voir si cette relève sera aussi prometteuse qu'elles veulent nous le faire croire, mais leur manque d'exclusivités risque de difficilement leur apporter un plus grand auditoire que leurs fidèles habitués.
Par contre, qu'elles aient mis la main sur le plus récent prix du jury cannois, ça reste à surveiller.
Cela fait des mois que je ne couvre plus les conférences de presse (sauf occasion spéciale, comme Fantasia), car il y a peu de choses qui en ressortent.
RépondreEffacerOui les gens sont motivés et ils sont là pour convaincre les gens du bien fondé de leur produit, mais la meilleure façon de parler est par les films. Et là on se vit sur quelques réalisateurs renommés... et toujours les mêmes acteurs connus. Mais qui sait, il y aura sans doute plusieurs bons films, ça c'est certain.