mardi 19 octobre 2010
FNC : Kaboom
Succulente satire des films pour adolescents et des longs métrages de superhéros, Kaboom est un jubilatoire moment de cinéma, une sorte de Scott Pilgrim vicieux et complètement hors norme.
Avec sa fascination pour le sexe et le commentaire ironique bien placé, Kaboom est définitivement une oeuvre de Gregg Araki. Mais contrairement à son acclamé Mysterious Skin, son nouvel effort verse allègrement dans la série B la plus jouissive (son slogan n’est-il pas «La jouissance sous toutes ses formes»?), se payant au passage des hommages à Twin Peaks dans sa façon de compliquer le quotidien d’un jeune homme qui vient tout juste de célébrer son 19e anniversaire. Parsemé de répliques et de situations cultes, c’est le genre de projet qui devrait sortir plus souvent sur les écrans.
Kaboom est présenté le 19 octobre 2010. Infos.
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Kaboom m'a vraiment fait du bien, surtout après l'horrible déception que fut Chatroom (le risible acte finale me rappelait tristement celui de My Soul to Take) C'est si triste de
RépondreEffacervoir de bonnes idées si mal développées!
Par contre, aujourd'hui, c'est sans conteste Shit Year mon norme coup de coeur. Non seulement Barkin y est magistrale, mais le film avait quelque chose de magnifique, d'éternel, tout autant qu'intemporel. Un de mes gros coups de coeur du festival.
En tout cas, plus que cette chose qu'on nomme L.A. Zombie.. Si on croyait que Enter The Void était l'objet le plus bizarre de ce festival disons que..
Sinon, je n'ai pas le temps de vous partager toutes mes découvertes en même temps que les vôtres, mais pour un bel aperçu c'est ici http://www.coteblogue.ca/authors/jimmy-chartrand/, histoire de comparer nos bijoux et nos rebuts.
Une de mes déceptions, c'est Confessions, tous les éléments frôlent la perfection, mais l'incapacité du réalisateur à savoir les doser ruine le tout. Ne reste plus qu'un long vidéoclip de 2 h qui joue la carte de la surenchère avec surabondance d'effets stylisés *cool* et de musique incessante et étourdissante. Dommage puisque tout y était: du scénario impeccable à la direction photo remarquable, etc, etc.
Par ailleurs, j'ai vu Conviction ce matin, moins pire que j'aurais cru, mais j'aurais sérieusement du compter le nombre de fois où Swank pleure durant le film.
Pour ma part j'avoue avoir apprécié Chatroom. Oui il y a plusieurs baisses de régime et le réalisateur s'aventure dans la série B, mais enfin quelqu'un qui ose explorer autre chose dans le récit de suspense et d'horreur. Son symbolisme fonctionne très bien, il est plutôt difficile de mélanger réalité et virutalité. Un genre de Ben X, mais en moins mélo (et plus superficiel, car c'est un tout autre genre).
RépondreEffacerJe pense que je vais devoir faire mon deuil de Shit Year, car il n'y a plus de projection au menu...
Merci pour le lien vers votre blogue. Dès que j'ai un peu de temps, je vais y aller faire un tour.
Ah, le fameux Confessions, que je voulais dont voir, et que j'ai dû annulé à la dernière minute. Un peu comme Biutiful, les échos négatifs sont plus nombreux que les positifs, ce qui ne me surprend vraiment pas. À partir du moment où on dresse des comparaisons avec Orange mécanique et Battle Royale, ça peut seulement ne pas être à son avantage.
J'ai également pu voir Conviction et c'était plutôt bien, surtout pour la prestation des comédiens. Je pense toutefois que tout le monde va l'avoir oublié d'ici les Oscars.
Oups. Juste avertir que mes billets sur le blogue sont bourrés de fautes honteuses. J'ai rarement le temps de me relire avant de les envoyer et ceux qui les publient ne font jamais de révision.
RépondreEffacerC'est vrai, Chatroom était quelque part entre Ben X, The Matric et Inception, bordé par le genre teen-horror movie. Cependant tout le récit majeur ne m'intéressait guère, ce, malgré l'intense performance de Johnson.
J'espère sincèrement que Shit Year aura droit à une sortie DVD, d'autant plus que c'est le genre de films que tu veux revoir afin de l'aimer encore plus. C'est dommage qu'ils ont fait les deux projections à moins de 24h de différence.
Pour Confessions, un excellent film, seulement envahi d'une surenchère esthétique qui le rend pénible au bout de ses deux heures.
J'ai beaucoup aimé Biutiful, j'en ai larmoyé tout le long, mais la maîtrise de Innaritu est toujours de mieux en mieux et sa collaboration avec Santaolalla ne fait que se magnifier avec le temps. Un beau (ironiquement), sombre et dure tableau pivotant autour d'un seul protagoniste supra-développé (ce qui ne l'empêche pas de poursuivre les histoires croisés multi-ethnique) démultipliant les thèmes, les critiques et les réflexions dans une précision remarquable. Je suis déçu toutefois de voir que le film soit confronté à autant de négativité.
Effectivement, je doute que Conviction trouve place aux Academy Awards, à moins qu'il reste un trou à boucher dans une catégorie quelconque d'interprétation ou autre.
Le journaliste va se battre toute sa vie contre les fautes d'orthographes. Ne vous en faites pas, à force de faire des efforts et en relisant un peu, ça va finir par rentrer.
RépondreEffacerC'est sûr qu'en partant si le récit ne captive pas, difficile d'aimer. C'est comme un collègue qui a détesté Inception, il ne s'est jamais senti interpellé par le projet.
Je vais essayer d'aller voir aux nouvelles si Shit Year a un distributeur. On ne sait jamais, peut-être que ça peut changer après le festival. Je vais faire la même chose avec Confessions, juste par curiosité.
Enfin une remarque positive sur Biutiful (non, en fait, j'en ai entendu quelques-unes). J'aurais fini par le voir avant sa sortie en salles car j'aime beaucoup le réalisateur. J'avais seulement peur qu'avec la perte de son scénariste fétiche, il se dirige un peu n'importe où. Enfin, peut-être que tout le monde avait des attentes trop élevées au départ...
C'est sûr qu'après un Babel rassembleur (probablement son plus accessible, pour ainsi dire), il n'allait pas répondre aux attentes en retournant à une dramatique plus sombre et typique avec Biutiful sorte de marche funèbre extra-introspective. Toutefois, rabrouer Innaritu de manière féroce, c'est certainement faire erreur et ne pas laisser de chances à un cinéaste de talent qui continue de faire sa marque tout en s'éloignant lentement, mais sûrement, de certains codes qui ont fait sa marque. Peut-être aussi que je suis trop vendu à la base. On reverra ça lors d'une réécoute imminente..
RépondreEffacerPar ailleurs, parlant du scénariste, The Burning Plain c'est bien ou pas? IL est dans la pile (évidemment), mais je ne sais pas trop où le foutre dans l'ordre des écoutes.
D'après moi Confessions a énormément de chance de se rendre, encore plus s'il termine véritablement dans la course aux Oscars, mais pour Shit Year j'ai peur. D'ailleurs, j'attends toujours d'avoir des nouvelles de Sell Out!, on en avait annoncé l'achat par un quelconque distributeur avant la projection à fantasia, mais ça semble plutôt flou..
Haha, hier je parlais avec une fille qui me disait que "les films comme Inception la faisait vomir, qu'elle en avait marre de tous ces maudits blockbusters hollywoodiens qui ramènent toujours à la même chose". Décidément, j'ai du lui faire comprendre qu'elle était un peu dans le champ, précisément dans ce cas-ci.
Effectivement, les fautes de frappes sont mortelles, les autres aussi.
P.s. on a toujours pas reçu I Am Love à mon vidéo. Je m'inquiète. Vais-je devoir m'en tenir à Sex and the City 2 et Les amours imaginaires comme choix de nouveautés à conseiller aux clients? Au moins y aura Gainsbourg..
Eh bien, j'ai hâte de voir Biutuful pour pouvoir juger par moi-même.
RépondreEffacerThe Burning Plain est intéressant, sans plus. Le genre de film potable qui s'oublie malheureusement rapidement. À mettre au milieu de votre pile, car il y a sûrement de meilleurs titres à voir avant.
C'est triste pour Shit Year, mais Confessions a remporté le prix du public Temps 0... Peut-être que le film de Cam Archer va apparaître un jour au Cinéma du Parc, ce qui serait une bonne nouvelle en soi.
C'est bien de l'avoir fait changé d'idée sur Inception, car je cherche un meilleur film américain en 2010, et je n'en trouve pas.
C'est dommage pour I am Love, j'ai déjà mon exemplaire depuis quelques semaines. En plus il y a une superbe piste de commentaires et plus de 75 minutes d'entrevues comme suppléments!
Un Dvd que je m'achète assurément, j'ai si hâte de le revoir!
RépondreEffacerEt ils viennent de sortir la red Riding en un seul coffret, en plus Scott Pilgrim dans quelques jours. Ouhla les dépenses!
Oui, Scott Pilgrim, je veux également me le procurer. J'ai déjà la trilogie Red Riding. Je vais également essayer de mettre la main sur le Herzog qui sort aujourd'hui. Trop de titres à avoir!
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