jeudi 16 septembre 2010

Entrevues avec Bertrand Tavernier pour In the Electric Mist


La véritable version de In the Electric Mist sortait sur les écrans québécois la semaine dernière. Comme Bertrand Tavernier était venu à Montréal pendant le Festival des Films du Monde pour la présenter, je l'ai attrapé au passage pour jaser de ce douloureux projet tourné en anglais et qui met en vedette Tommy Lee Jones.

C'est la seconde fois que je m'entretiens avec le célèbre cinéaste. À chaque fois, c'est un rêve de cinéphile de se retrouver devant une telle bible qui a 1000 anecdotes à compter et qui n'hésite pas à prendre position sur ce qui prend l'affiche à chaque semaine. Lors de notre première rencontre, le réalisateur de Holy Lola s'exprimait haut et fort sur la violence inutile qui émanait du remake de 3:10 to Yuma, tout en vantant les mérites du compositeur Marco Beltrami (qui fait justement la musique de In the Electric Mist).

Une première entrevue se trouve ici.

Il est possible de lire un second texte en cliquant ici.

2 commentaires:

  1. C'est vrai que la soundtrack de 3:10 to Yuma est très belle, mais j'aime beaucoup James Mangold, ce que j'explique difficilement, mais tous ces films sont toujours fort rafraîchissants dans le décor hollywoodien. Je vais devoir voir l'original de 3:10 to Yuma.

    Je connais mal Tavernier, je vais devoir me reprendre.

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  2. J'ai toujours eu une relation d'amour/haine avec Mangold. Autant j'ai bien aimé ses premiers films (Heavy, Cop Land), autant mon intérêt a presque totalement fondu avec Girl, Interrupted. Après il y a eu Kate & Leopold (atroce), Identity (manipulateur mais pas désagréable), Walk the Line (beaucoup trop conventionnel), 3h10 to Yuma (la trame sonore est très jolie, mais on détruit totalement l'original qui était une pure merveille) et finalement Night and Day qui est divertissant, sans plus. Non, depuis CopLand, je cherche sa personnalité, son authenticité, et je ne trouve pas toujours.

    Sauf exception, tout ce que touche Tavernier mérite le détour. Ses meilleures années sont celles des années 1970 et 1980 (La mort en direct, La vie et rien d'autre, Round Midnight qui est un des meilleurs documentaires que j'ai vu sur le jazz), mais même plus tard, en faisant abstraction de La fille de d'Artagnan, il y a tout pour scotcher le cinéphile à l'écran: L 627, le grand Capitaine Conan, Ça commence aujourd'hui, Holy Lola. Peut-être juste pas commencer avec In the Electric Mist qui n'est pas son meilleur film.

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