Le film américain de l'été, peut-être même de l'année. Inception (critique) de Christopher Nolan est accompagné d'attentes fulgurantes et il faut vraiment être de mauvaise foi pour ne pas adhérer à l'entreprise. L'histoire labyrinthique (mais tout de même facile à suivre) explore différentes couches de rêves, touchant une multitude de thèmes universels comme l'amour damné et les relations père/fils. À la fois grand public (par ses nombreuses scènes d'action) et intimiste (par son traitement qui évoque clairement le cinéma d'auteur), magnifiquement mis en scène, avec une musique mémorable (chapeau à Hans Zimmer) et une interprétation toujours dans le ton (quelle distribution!), voilà un opus aussi divertissant qu'intelligent qui ne s'oubliera pas de sitôt. On en parlera à la prochaine cérémonie des Oscars...
Presque aussi ambitieux, Mr. Nobody (critique) de Jaco Van Dormael revient plutôt dans le temps, suivant différents choix possibles de vie d'un homme comme les autres. À la façon de son Toto le héros, le cinéaste dresse un portrait sensible du monde de l'enfance, l'enrichissant de pensées mignonnes et philosophiques sur le destin, la mort, et surtout l'amour. Le traitement tape à l'oeil ne plaira pas à tous, tout comme sa façon de vouloir aborder beaucoup trop de thèmes en même temps, sauf que l'expérience est néanmoins enrichissante et, ultimement, recommandable.
Comédie sans prétention, Musica en Espera (critique) d'Hernan A. Golfrid montre que la romance peut exister entre une femme enceinte et un compositeur de musique. Drôle et attendrissant, le récit révèle peu de surprises, mais il se laisse regarder avec un gros sourire béat. Surtout que le soin apporté à la mise en scène et à la trame sonore n'est pas négligeable.
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