Des sorties DVD de rêve avec deux des meilleurs films des dernières années!!!
Mon opus préféré de 2009, Still Walking d'Hirokazu Kore-eda est le genre de long métrage qui fait du bien à chaque nouveau visionnement. Pourtant, l'histoire (un fils redoute la traditionnelle réunion familiale) demeure d'une simplicité incroyable. Mais cela est sans compter les coups de magie du cinéaste qui, de la même manière que son précédent Nobody Knows, est ancré dans le réalisme salvateur, celui qui sonne vrai à chaque instant. Un véritable chef-d'oeuvre de bonheur et d'authenticité comme pouvait l'être les meilleurs essais d'Ozu.
Autre délectation asiatique: Mother qui se retrouvera facilement dans mon top 5 de 2010. Film de la maturité de Bong Joon-ho (The Host, Tokyo, Memories of Murder) sur une mère qui cherche ardemment à faire innocenter son fils, ce joyau digne d'Hitchcock mélange les genres (drame, suspense, comédie) tout en critiquant avec beaucoup d'absurdité les moeurs de la Corée du Sud. À voir plus d'une fois, seulement pour noter la superbe photographie et la musique qui ne s'oubliera pas de sitôt.
Les productions américaines ne sont pas en reste. Malgré la présence de Kevin Smith derrière la caméra et de Bruce Willis devant, Cop Out a mordu la poussière au box office. Il faut avouer que cet hommage aux buddy movie des années 1980 ne fait dans l'originalité. Reste tout de même quelques gags très drôles, gracieusetés de Tracy Morgan.
Typique blockbuster dans la moyenne (efficace sans être trop insultant pour l'intelligence), The Losers de Sylvain White relate le traditionnel canevas de gentils méchants abandonnés sur un terrain miné par leur méchant supérieur. Beaucoup d'action, trop de ralentis et une distribution acceptable qui peut compter sur Jeffrey Dean Morgan et le truculent Jason Patric.
Autant Micha Wald avait impressionné avec son précédent Voleurs de chevaux, autant il laisse un peu de glace avec Simon Konianski, un récit où des Juifs passent leur temps à s'engueuler. Comique mais répétitif, bien interprété (Jonathan Zaccaï vole la vedette à ses partenaires de jeu) quoique lassant à la fin, l'ensemble est trop inégal pour captiver complètement.
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