Comme à chaque mardi, voici une évaluation de plus de 80% des sorties traditionnelles de dvd de la semaine.
Cela commence en force avec Ponyo, le nouveau chef-d'oeuvre d'Hayao Miyazaki qui n'a rien perdu de son pouvoir d'évocation. Plus simple que ses précédents mais tout de même inoubliable, cette relecture de La petite sirène enchante au plus haut point.
S'il a été ignoré à la dernière cérémonie des César, Welcome de Philippe Lioret demeure un film d'exception, brillant et troublant, relatant la difficile ascension de sans-papiers dans le pays de Sarkozy. Avec un Vincent Lindon toujours aussi parfait.
Jouant la carte de l'intimiste et du dépouillement, Wonderful Town d'Aditya Assarat est brûlant d'actualité, s'intéressant aux conséquences du tsunami en Asie. Un poème lent mais évocateur, à la fois âpre et majestueux.
Excellente idée sur papier (l'adaptation d'un livre classique par le génial Spike Jonze), Where the Wild Things Are laisse de glace malgré une très prometteuse introduction. À mi-chemin, l'histoire tourne à vide, le jeune héros et ses copains poilus passent leur temps à tout détruire et tout ce qui reste à la tombée du générique, c'est l'exquise trame sonore.
Un autre scénario pas totalement développé est celui de Cliente de Josiane Balasko. Les tribulations amoureuses d'une femme de 50 ans méritent le détour, sauf que le traitement se veut parfois caricatural et superficiel. Nathalie Baye offre cependant une bonne composition.
Un des plus gros succès - et navet - de 2009 est certainement 2012 de Roland Emmerich. La fin du monde aurait pu être excitante, mais où est l'humour, les personnages intéressants et les bons effets spéciaux? Car 150 minutes de destruction dans des scènes similaires, c'est beaucoup trop long.
Sur le plan des rééditions, Nettoyage à sec s'avère un des meilleurs efforts d'Anne Fontaine, où la thématique ingénieuse et déconcertante fait découvrir un drôle de couple... et un Charles Berling unique en son genre.
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