Mission: Impossible - Dead Reckoning Part One

S'il y a une série qui n'a presque jamais déçue, c'est bien Mission: Impossible. Dead Reckoning - Part One s'avère d'ailleurs un des épisodes les plus enlevant du lot. À découvrir maintenant en Blu-ray. (Paramont)

C'est quoi? Un ennemi insaisissable met en péril l'équilibre de la planète.

C'est comment? Les scènes d'action spectaculaires, les personnages attachants et le rythme endiablé font de ce film un véritable triomphe.

Et pourtant? Même s'il n'y a aucun temps mort, l'ensemble s'étire tout de même sur 163 minutes.

Techniquement? Le soin apporté aux images et au son est considérable. Cette gravure en met plein la vue et elle souffle tout sur son passage sur le plan des enceintes audio.

Suppléments? Cette édition comprend deux blu-ray (un peu le film et l'autre pour les bonus) et une copie numérique. Les suppléments réunissent une piste de commentaires du réalisateur Christopher McQuarrie et du monteur Eddie Hamilton, ainsi que 30 minutes d'éléments informatifs sur les cascades et les lieux de tournage.

Au final? Il s'agit du film d'action de l'année et l'attente sera longue en attendant de pouvoir découvrir sa conclusion.

Ma critique complète

Film du jour: Priscilla

Après son clivant Marie Antoinette, Sofia Coppola retourne au biopic avec Priscilla. Très classique, ce long métrage réalisé avec soin est l'anti Elvis de Baz Luhrmann, se concentrant sur la relation intime entre les deux amoureux. Si les acteurs offrent de belles prestations (Cailee Spaeny a été récompensée à Venise), l'ensemble un peu terne souffre de sa vision limitée: Priscilla Presley agissant comme productrice exécutive, l'effort lui donne évidemment le beau rôle. ***

Film du jour: Strays

Les chiens les plus vulgaires du septième art se donnent rendez-vous dans Strays de Josh Greebaum, qui vient de sortir en blu-ray. (Universal)

C'est quoi? Un chien tente de retrouver son propriétaire qui l'a abandonné.

C'est comment? Cette variation trash sur Babe et Retour au bercail ne manque pas de faire sourire.

Et pourtant? Les gags de qualité sont toutefois rares, tandis que les répétitions scatologiques et sexuelles mènent le bal.

Techniquement? Les pistes sonores immersives mettent à l'avant-plan l'hilarant doublage. Les images soignées ne manquent pas de détails.

Suppléments? Cette édition «déchaînée» comprend un blu-ray et un dvd. Les bonus réunissent une piste de commentaires du réalisateur et du scénariste Dan Perrault, ainsi que six documentaires où il est possible d'en savoir davantage sur les doubleurs, les entraînements canins, les liens entre les humains et leur meilleur ami, et bien plus encore.

Au final? En nivelant l'humour par le bas, le long métrage atteint rapidement ses limites. Dommage, car le sujet et son traitement avaient tout le potentiel pour devenir culte.

Film du jour: Sous les figues

Avec le retour du temps froid, on voudra aller se réchauffer auprès de Sous les figues d'Erige Sehiri, un joli film sur des Tunisiennes qui travaillent toute la journée sous un soleil plombant. L'intrigue minimaliste privilégie les dialogues et les relations entre les personnages, tandis que le rythme lent fait ressortir toute la beauté des paysages. Une chronique vivifiante qui aurait pu être plus profonde, mais dont la richesse ne manque pas de séduire. ***

Film du jour: Five Nights at Freddy's

Parmi tous les films d'horreur de 2023, Five Nights at Freddy's est un des plus mauvais. Au lieu de la jouer efficace série B, cette adaptation du célèbre jeu vidéo se prend terriblement au sérieux, livrant un long métrage sans queue ni tête qui est ni drôle ni terrifiant. La réalisation monocorde d'Emma Tammi et l'interprétation grotesque n'y change rien. Ma critique est à lire sur Cinoche. *1/2

Film du jour: Anatomie d'une chute

S'il y a un film qui méritait la Palme d'Or, c'est bien Anatomie d'une chute, l'immense long métrage de Justine Triet qui décortique les rouages d'un couple. Ma critique de cette oeuvre d'exception est à lire sur Cinoche. ****1/2

Film du jour: The Killer

Pauvre David Fincher! Son association avec Netflix risque de se retourner contre lui. Après son ampoulé Mank, voici qu'il propose The Killer, un projet de longue date sur le quotidien monotone d'un tueur en série. Le scénario ennuyeux et pétri de clichés (on est loin de Melville), l'omniprésente voix hors champs et le placement de produits finit par avoir le dessus sur sa mise en scène de métier et l'interprétation concluante de Michael Fassbender. Si au moins il osait l'humour noir, le suspense ou n'importe quoi. Au lieu de ça, il offre probablement son pire film en carrière. **1/2

Film du jour: Guardians of the Galaxy Vol. 3

Cela va de mal en pis pour les productions de Marvel. La seule exception est sans doute Guardians of the Galaxy Vol. 3 de James Gunn qui maintient l'intérêt même si les histoires et les scènes d'action se suivent et se ressemblent. Car ils peuvent compter sur des personnages attachants, des touches d'humour irrésistibles et des bandes sonores accrocheuses. Cette fois-ci, l'intrigue à Star Wars tourne en rond et il n'y a rien qu'on a déjà vu des centaines de fois. Sauf que la quête d'émotion est louable et ce trop long film se termine en laissant le coeur gros et les larmes couler à flot. ***1/2

Film du jour: The Last Voyage of the Demeter

Que s'est-il passé pendant le périple en mer au milieu du roman Dracula? C'est ce qu'on découvre avec The Last Voyage of the Demeter, qui vient de sortir en blu-ray. (Universal)

C'est quoi? Un bateau part de la Roumanie en direction de la Grande-Bretagne. À son arrivée, il n'y a aucun survivant...

C'est comment? Créer un chapitre additionnel à un classique est dans ce cas-ci une bonne idée et André Ovredal offre une mise en scène compétente (son apport à l'espace et à la lumière est loin d'être négligeable).

Et pourtant? L'ensemble traîne en longueur et ne fait jamais peur. Il ne s'agit que d'une énième variation d'Alien.

Techniquement? Le travail sonore mérite qu'on s'y attarde, seulement dans sa façon d'utiliser les enceintes sans jamais enterrer les dialogues. L'image précise et détaillée est également de grande qualité, étonnant par ses contrastes enveloppants.

Suppléments? Cette édition dite de collection comprend un blu-ray et un dvd. Les bonus regroupent une piste de commentaires du réalisateur et du producteur Bradley J. Fischer, des scènes supprimées, une introduction alternative, un documentaire sur le tournage et des segments sur le mythe de Dracula.

Au final? Ce sujet avait beaucoup de potentiel et il est exploré superficiellement, sans faire de vague, au détour d'un long métrage balisé et vite oublié.

Film du jour: Passion

Bien avant Drive My Car, Ryüsuke Hamaguchi avait réalisé Passion (2008), un film étudiant qui annonçait déjà le grand cinéaste à venir et qui vient de sortir en blu-ray en Amérique du Nord. (Film Movement)

C'est quoi? Des infidélités mettent à l'épreuve des couples et des amis.

C'est comment? Le scénario riche et les acteurs convaincants élèvent ce drame de chambre. Il y a quelques passages particulièrement puissants, comme celui se déroulant à l'école.

Et pourtant? La mise en scène manque parfois de lustre et la première demi-heure, qui met la table à tout ce qui va suivre, tarde à intéresser. 

Techniquement? La piste sonore privilégie les nombreux dialogues, qui sont toujours claires et compréhensibles. Les images s'avèrent précises, bien que la luminosité soit parfois exacerbée.

Suppléments? Cette édition blu-ray contient une introduction du réalisateur, un court commentaire du scénariste Kenji Fijishima qui analyse l'évolution du metteur en scène, ainsi que quelques bandes-annonces.

Au final? Ryüsuke Hamaguchi est un des plus grands cinéastes en activité et les cinéphiles ne voudront pas manquer sa première création, étonnamment mature et maîtrisée.

Film du jour: The Beautiful City

Second long métrage d'Asghar Farhadi, The Beautiful City utilise le suspense pour interroger la société iranienne. Un jeune homme sera pendu et ses proches tentent de convaincre un homme éploré par la mort de sa fille de retirer sa plainte. Bien entendu, rien ne sera simple au sein de cette intrigue labyrinthique et à tiroirs qui annonçait déjà les futurs classiques du cinéaste. En vidéo sur demande via Film Movement. ***1/2

Film du jour: Les jours heureux

Sophie Desmarais campe une vigoureuse chef d'orchestre dans Les jours heureux. Dommage que le film de Chloé Robichaud, lourd et appuyé, semble sans cesse se chercher. Ma critique est à lire sur Cinoche. **1/2

Entrevue: Chloé Robichaud (Les jours heureux)

Pour son troisième long métrage Les jours heureux, Chloé Robichaud plonge dans l'univers de la musique classique. Je me suis entretenu avec la cinéaste québécoise et mon entrevue est à lire sur Cinoche.

Film du jour: Killers of the Flower Moon

Colossal. C'est le meilleur qualificatif pour décrire Killers of the Flower Moon, le nouveau chef-d'oeuvre de Martin Scorsese qui questionne le passé trouble des États-Unis. Une oeuvre immense à ne manquer sous aucun prétexte. Ma critique est à lire sur Cinoche. ****1/2

Film du jour: Visions

Après le succès de Boîte noire, le cinéaste Yann Gozlan retombe dans ses mauvais plis avec Visions, un suspense sans queue ni tête qui s'inspire de tout et de rien (Hitchcock, Lynch, Verhoeven...). La mise en scène tape-à-l'oeil lève rapidement le coeur et Diane Kruger semble complètement perdue dans cette histoire cauchemardesque où rien n'est ce qu'il semble être. **

Film du jour: Natural Light

Film de guerre (la Seconde) épousant le regard d'un paysan hongrois embauché dans une unité spéciale allemande qui traque les partisans russes, Natural Light de Dénes Nagy est une oeuvre austère qui prend son temps pour marquer les esprits. Ce qu'il y a de plus passionnant, c'est toutefois son utilisation de la lumière, qui apporte une touche unique au récit, à la fois sur le plan esthétique que métaphorique, symbolisant le degré d'enlisement et de noirceur de ses êtres. À découvrir via Film Movement +. ***1/2

Film du jour: Vampire humaniste cherche suicidaire consentant

Les bons films de vampires québécois ne courent pas les rues et Vampire humaniste cherche suicidaire consentant d'Ariane Louis-Seize est probablement le meilleur du lot. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***1/2

Film du jour: Vers un avenir radieux

Nanni Moretti signe avec Vers un avenir radieux une formidable lettre d'amour au cinéma, réenchantant le réel par le moyen de la fiction. Ma critique est à lire sur Cinoche. ****

Rosemary's Baby (4K)

Rosemary's Baby fête son 55e anniversaire avec une splendide gravure 4K. (Paramount)

C'est quoi? Une femme est convaincue que l'enfant qu'elle porte est celui du diable.

C'est comment? Il s'agit possiblement du meilleur film de Roman Polanski et d'un classique inusable de l'horreur.

Et pourtant? Le rythme lent et verbeux peut surprendre... même si c'est seulement pour le mieux!

Techniquement? La nouvelle gravure 4K est tout simplement magnifique, regorgeant de détails et de textures. Les images sont précises et les contrastes impeccables. La piste sonore Dolby TrueHD ne déçoit pas, rendant immersive les enceintes sans jamais entraver les voix.

Suppléments? Cette édition comprend un disque 4K Ultra HD et un blu-ray. Les bonus réunissent une rétrospective du long métrage, un segment sur le cinéaste et l'actrice Mia Farrow, ainsi que deux bandes-annonces.

Au final? Ce chef-d'oeuvre angoissant n'a pas pris une ride et il n'a jamais été aussi splendide que dans cette formidable copie en 4K.

Film du jour: The Old Oak (FNC)

Le Festival du nouveau cinéma se termine avec la présentation de The Old Oak, le plus récent film de Ken Loach. À partir d'un sujet important (la façon dont un petit village anglais accueille des réfugiés syriens), le vénérable cinéaste britannique développe un long métrage sensible, sincère, mais malheureusement manichéen, surtout lorsque vient le temps de manipuler le spectateur avec un chien. Au moins il n'a rien perdu dans sa façon de diriger avec doigté ses excellents interprètes. ***

Films du jour: Les meilleurs films de 2023 (FNC)

C'est la journée idéale pour attraper les meilleurs films de 2023. Au FNC, on pourra découvrir la glaçante Palme d'Or Anatomie d'une chute, le bouleversant Les filles d'Olfa, le chaleureux Les feuilles mortes et la brillante satire Do Not Expect Too Much From the End of the World. Un quatuor qui risque de se retrouver au sommet de notre palmarès de l'année. Pour en savoir plus, je vous invite à lire mon texte sur La Presse.

Films du jour: Evil Does Not Exist, Here (FNC)

La difficulté - et nécessité - de créer des liens est le thème du jour au FNC.

Dans Evil Does Not Exist, elle n'est pas gagnée d'avance, alors que l'écologie et l'économie se confrontent au détour d'un suspense insolite signé Ryûsuke Hamaguchi, qui change de registre après son brillant Drive My Car en délaissant la narrativité classique afin d'embrasser une forme de cinéma total qui fascine et déconcerte allègrement. ****

L'exploration sensorielle du monde se fait également ressentir dans Here de Bas Devos, où ses protagonistes arrivent à briser le mur de la solitude en s'ouvrant aux possibilités du réel. Une oeuvre douce, sensible et contemplative d'une profonde humanité. ***1/2

Entrevue: Ariane Louis-Seize (Vampire humaniste cherche suicidaire consentant)

Qui a dit que le Québec n'était pas capable produire de bons films de vampires? Ariane Louis-Seize y est arrivée avec son premier long métrage Vampire humaniste cherche suicidaire consentant. Je me suis entretenu avec la cinéaste et mon entrevue est à lire sur Cinoche.

Film du jour: In our day (FNC)

Après quelques expérimentations, Hong Sang-soo est de retour en terrain connu avec In our Day, faisant correspondre deux histoires du quotidien. Cette création sur les bonheurs de tous les jours est une des plus drôles de l'auteur depuis des lustres, même si les élans mélancoliques ne sont jamais bien loin. Le procédé s'avère minimaliste à souhait et le chat Us emporte l'adhésion. Présenté aujourd'hui et le 14 octobre. ****

Film du jour: Retratos fantasmas (FNC)

Après deux fictions éclatées (Aquarius et Bacurau), Kleber Mendonça Filho propose Retratos fantasmas, un documentaire qui porte à la fois sur sa ville natale (Recife) que sur les salles de cinéma. Même s'il est plus classique, ce portrait demeure touchant et extrêmement intéressant, palpant les fantômes passés qui continuent à errer dans le présent. Présenté aujourd'hui. ***1/2

Film du jour: MMXX (FNC)

En l'espace de quatre récits, Cristi Puiu tâte la condition humaine dans ce qu'elle a de plus absurde et cauchemardesque. Un tour de force que le cinéaste roumain filme avec maestria à l'aide de longs plans-séquences et une tonne de dialogues. MMXX ne possède peut-être pas la superbe de ses précédentes créations, mais il s'agit d'une oeuvre colossale à bien des égards. Présenté aujourd'hui et le 15 octobre. ***1/2

Films du jour: Seagrass, Shadow of Fire (FNC)

Les enfants sont à l'honneur aujourd'hui au Festival du nouveau cinéma.

Il y a les superbes fillettes de Seagrass qui tentent de garder la tête hors de l'eau en assistant impuissante à la dérive de leur famille. Sans être original, ce drame signé Meredith Hama-Brown est sensible et solide, explorant des thèmes riches comme l'identité et le malaise du quotidien. Tous les interprètes sont impeccables et les moments dansés donnent des frissons. ***1/2

Puis il y a l'hallucinant garçon de Shadow of Fire qui tente de se relever des horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Signant un film plus classique que d'habitude Shinya Tsukamoto arrive à sortir des sentiers, à faire du neuf avec du vieux. Surtout lors de sa première partie, plus intense et réussie, que la seconde qui a tendance à s'égarer. ***

Film du jour: Music (FNC)

Après son magnifique J'étais à la maison, mais..., Angela Schanelec réinterprète le mythe d'Oedipe à sa façon avec Music, créant un film pratiquement muet qui ensorcelle le spectateur avec son rythme lent, sa photographie lumineuse et ses élégants effets sonores. Les personnages impassibles sont incapables d'échapper à la tragédie et les ellipses sidérantes guident le scénario - récompensé à la Berlinale - qui pourrait paraître frustrant, mais qui se révèle au contraire fascinant. Présenté aujourd'hui et demain. ****

Film du jour: #Mito (FNC)

Habitué du FNC, Daisuke Miyazaki propose cette année #Mito, un film sur une influenceuse qui perd le contrôle de son image publique à cause d'un logiciel. Cette satire minimaliste sur l'intelligence artificielle est portée par la forte présence de Tina Tamashiro qui fait oublier le traitement quelque peu superficiel des thèmes abordés. Présenté le 7 et le 8 octobre. ***

Suggestions FNC

Il y a tellement de films à voir au Festival du nouveau cinéma qu'il est possible de passer à côté de l'essentiel. Voici ma sélection de titres à ne pas manquer, qui comprend Do Not Expect Too Much from the End of the World de Radu Jude, Les filles d'Olfa de Kaouther Ben Hania et Voyages en Italie de Sophie Letourneur. Mon article est à lire dans La Presse.

Film du jour: Les feuilles mortes (FNC)

Il n'y a rien de mieux que de se lover dans un film d'Aki Kaurismäki. Cela tombe bien, son délicieux nouveau long métrage Les feuilles mortes est diffusé au FNC et il séduit par ses personnages romanesques, son atmosphère unique et tous ses hommages au septième. Présenté aujourd'hui et le 14 octobre. ****

The Exorcist: Believer (critique)

Cela ne s'arrange pas pour David Gordon Green. Après avoir détruit Halloween, il subit le même sort à The Exorcist avec Believer, une suite/remake sans intérêt. Ma critique est à lire sur Cinoche. *1/2

Film du jour: Perdidos en la noche (FNC)

Amat Escalante (Heli) adore se plonger dans les films noirs où la violence risque d'éclater à chaque instant. Avec Pedidos en la noche (Lost in the Night), il mélange drame social, polar et satire au détours d'une intrigue sinueuse qui, si elle n'est pas totalement originale ou concluante, régale la rétine par son immense soin esthétique. Présenté aujourd'hui en présence du cinéaste et le 8 octobre. ***1/2

Quoi voir au Festival du nouveau cinéma?

Le Festival du nouveau cinéma commence ce soir! Jusqu'au 15 octobre, les cinéphiles québécois pourront découvrir quelques-uns des meilleurs films de 2023. Qu'est-ce qu'il ne faut pas manquer? Ma réponse se trouve dans La Presse.

Film du jour: The Super Mario Bros. Movie

Trente années après l'échec retentissant de la première adaptation au cinéma, The Super Mario Bros. revit grâce au pouvoir de l'animation, à travers un film respectueux du passé, paresseux mais efficace pour quiconque a déjà joué aux aventures du célèbre plombier. Le bon et le mauvais se côtoient allègrement et c'est évidemment la nostalgie qui a le dernier mot. ***

Film du jour: Testament

Est-ce que Denys Arcand aurait dû prendre sa retraite après avoir remporté son oscar pour L'âge des ténèbres? Il semble que oui, parce que les films de trop s'accumulent. Sans être le pire (ce titre appartient encore au Règne de la beauté), Testament tire sur tout ce qui bouge, s'avérant au mieux inopérant et, au pire, réactionnaire. Car les thèmes intéressants (comme celui d'effacer le passé) et le climat de romantisme ne pèsent guère dans la balance devant tous les gags douteux issus d'une autre époque. La satire est tellement lourde et cynique qu'elle finit, malheureusement, par devenir pathétique. De quoi passer son chemin et revoir ses classiques des années 70 et 80. **

Film du jour: Flora and Son

La musique rapproche les gens dans Flora and Son, le délicieux nouveau film de John Carney (Once) qui fait passer les sentiments, les mélodies et l'émotion avant son histoire plus classique. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***1/2

Film du jour: The Novelist's Film

Grand prix du jury à la Berlinale en 2022, The Novelist's Film permet à Hong Sang-soo de parler de cinéma à travers une oeuvre savoureuse et mélancolique. Ponctué de longs plans, le récit font littéralement dans la bouche, traitant de la création tout en disant long sur son cinéaste et les choix qui s'offrent à chaque jour au commun des mortels. Présenté aujourd'hui et le 7 octobre au Cinéma Public. ****