samedi 30 septembre 2023
Film du jour: Saw X
vendredi 29 septembre 2023
Film du jour: Dancing in the Dust
jeudi 28 septembre 2023
Film du jour: Les jours
mercredi 27 septembre 2023
Film du jour: Trouble Every Day
mardi 26 septembre 2023
Film du jour: Ruby Gillman, Teenage Kraken
Plus récente animation de DreamWorks, Ruby Gillman, Teenage Kraken de Kirk DeMicco et Faryn Pearl ne brille pas par son originalité, empruntant des chemins balisés au lieu d'explorer des territoires inédits.
C'est quoi? Une adolescente qui cache son identité kraken dans le monde des humains se lie d'amitié avec une populaire sirène.
C'est comment? La métaphore sur l'adolescence n'est pas négligeable et il y a quelques numéros assez rigolos.
Au final? Cette relecture à peine voilée de Turning Red ne fait pas dans la subtilité et l'effort aussi divertissant soit-il se veut plutôt oubliable.
lundi 25 septembre 2023
Film du jour: Cassandro
dimanche 24 septembre 2023
Film du jour: Dumb Money
samedi 23 septembre 2023
Film du jour: It Lives Inside
vendredi 22 septembre 2023
Film du jour: The Expend4bles
jeudi 21 septembre 2023
Film du jour: Desvio de noche
mercredi 20 septembre 2023
Film du jour: Killing
mardi 19 septembre 2023
Film du jour: La renarde folle
lundi 18 septembre 2023
Film du jour: Domino
dimanche 17 septembre 2023
Rodéo (Blu-ray)
Lola Quivoron signe avec Rodéo un premier long métrage enlevant, qui s'est distingué à Cannes en 2022 et qui vient tout juste de sortir en format Blu-ray chez Music Box Films.
C'est quoi? Une jeune femme voue une passion dévorante pour la moto.
C'est comment? Ce film mélange récit d'apprentissage, drame social et suspense anxiogène avec beaucoup de bonheur. La réalisation est solide et les acteurs non-professionnels formidables.
Au final? Si les frères Dardenne refaisaient Fast & Furious, cela ressemblerait sans doute à Rodéo, une création onirique qui brûle tout sur son passage.
samedi 16 septembre 2023
Entrevue Théodore Pellerin (Solo)
Théodore Pellerin ensorcelle l'écran dans Solo, le troisième long métrage de Sophie Dupuis. Je me suis entretenu avec l'acteur et mon entrevue est à lire sur Cinoche.
vendredi 15 septembre 2023
Film du jour: A Haunting in Venice (critique)
jeudi 14 septembre 2023
Film du jour: Solo (critique)
mercredi 13 septembre 2023
Film du jour: House on Haunted Hill (1959)
Boooo! Attention aux fantômes qui risquent de faire sentir leurs présences lors du visionnement de la version originale de House on Haunted Hill (1959). Après un très mauvais remake qui mettait en vedette Geoffrey Rush en 1999, c’est le moment d’un retour aux sources bien mérité.
Un riche excentrique et son étrange épouse aiment bien s’amuser au dépend des autres. Ce n’est donc pas surprenant qu’ils invitent à leur manoir cinq étrangers pour passer la nuit. Si ces individus arrivent à survivre, ils seront récompensés de 10 000 dollars. Sauf que l’endroit en question, qui devient une vraie prison après les derniers coups de minuit, abriterait des fantômes et des esprits. Même que plusieurs personnes y auraient déjà disparues par le passé. Rien pour rassurer les gens présents, de plus en plus obsédés par le noir et les bruits bizarres.
Dans la plus pure tradition du film d’horreur, ce classique du maître William Castle est difficile à déclasser. Des ombres menaçantes à la lumière qui s’éteint en un clin d’œil, tous les éléments visuels sont utilisés pour donner une bonne frousse. Surtout que les décors, plutôt stylisés, ont tendance à étouffer les différents personnages. Bien que les moyens techniques employés en 1958 puissent faire sourire cinquante années plus tard, le traitement s’avère toujours aussi efficace et les sauts, omniprésents.
Tout en étant très horrifiante, le réalisateur a décidé d’insuffler beaucoup d’humour à une de ses œuvres charnières. Des dialogues ironiques et caustiques aux situations cocasses ou ridicules, les rires se veulent abondants. Même si les protagonistes ne peuvent se défaire de leurs stéréotypes, Vincent Price s’en donne à cœur joie dans le rôle d’un organisateur macabre et tordu.
C’est toutefois l’ambiance concoctée par la trame sonore de Von Dexter
qui accroche d’emblée. La musique, qui est présente dans presque toutes les
scènes, enterre quelques fois les paroles, mais elle maximise efficacement les
nombreux cris. Autant le son des voix peut s’avérer faible, autant les effets
sonores sortent très bien des haut-parleurs.
Sans atteindre les prouesses de chef d’œuvres comme « Psycho » ou « Rosemary’s Baby », « House on
Hauted Hill » est une comédie d’horreur irrésistible, qu’il ne faut pas
manquer. La fin a beau survenir brusquement,
le produit final est d’un rouge maculé de sang. À s’en lécher les doigts. ****
mardi 12 septembre 2023
Film du jour: A Man Called Peter
Réalisé en 1955 et se déroulant dans les années trente et quarante, « A Man Called Peter » retrace les événements importants d’une personne qui a inspiré une génération. Si ce procédé peut s’avérer anecdotique (comment résumer une vie entière en l’espace de deux heures?), l’histoire a tendance à s’éparpiller et même à se répéter dans la dernière demi-heure. En fait, après une prémisse prometteuse où une romantique histoire d’amour se développe, le reste assomme littéralement par la lourdeur de ses propos. Ceux-ci, naïfs, idéalisés et très patriotiques, sont soulignés au crayon gras sans la moindre once d’ironie. Comme si le sort des immigrants devait absolument passer par l’Amérique pour être pavé de succès.
Film sur la foi de l’être humain envers Dieu, le travail du réalisateur Henry Koster («Harvey ») pour ne pas ennuyer s’avère colossal. Malgré son sujet sérieux et très aride, le traitement se veut assez accessible. Pas besoin d’être croyant pour apprécier la fine mise en scène, qui construit des bases solides à une œuvre qui en avait bien besoin. Sauf que, cinquante années plus tard, le message ne passe plus de la même façon. Ce n’est donc pas surprenant que les rires fusent ici et là (la façon dont les deux protagonistes tombent amoureux est d’un kitch absolu), alors que le discours sur les femmes libérées se voulait plus utopique qu’autre chose.
Dans le difficile rôle titre, Richard Todd (« The Longuest
Day ») est correct, sans plus. Il s’acquitte parfaitement de
ses discours et ressemble beaucoup au vrai Peter Marshall, mais l’émotion passe
rarement. Elle est beaucoup plus présente chez sa collègue Jean Peters
(« Broken Lance »), qui doit toutefois défendre beaucoup
moins de scènes. Le reste de la distribution n’étonne guère non plus, car il
n’y a aucun personnage qui se démarque du lot.
Petite curiosité religieuse qui risque de séduire autant que répugner,
« A Man Called Peter » se regarde un sourire aux lèvres. Voilà un long métrage tout indiqué pour les gens qui ont perdu la foi et qui se demandent jusquoù un
film sur le sujet peut aller. **1/2
lundi 11 septembre 2023
Film du jour: Tout le monde aime Jeanne
Le thème de la dépression aura rarement été aussi drôle que dans Tout le monde aime Jeanne, un premier long métrage allumé de Céline Devaux qui affronte son sujet de front sans jamais se défiler. L'humour, le drame et la romance font bon ménage grâce au fabuleux duo formé de Blanche Gardin et de Laurent Lafitte. La mise en scène aérée quoique répétitive (le recours à l'animation tourne rapidement en rond) ajoute une agréable magie à l'ensemble. ***1/2
dimanche 10 septembre 2023
Film du jour: Ivans Xtc.
Adapter The Death of Ivan Ilyich de Tolstoy à la sauce Dogme 95? Bernard Rose l'a essayé en 2000 avec Ivans Xtc. Le résultat, étrange, décalé et bien défendu par ses comédiens, a toutefois tôt fait de se perdre dans ses répétitions, avançant lentement mais sûrement vers le mur. Celui de la plus totale indifférence. **1/2
samedi 9 septembre 2023
Film du jour: Irlande cahier bleu (Critique)
vendredi 8 septembre 2023
Film du jour: The Nun II (critique)
jeudi 7 septembre 2023
Film du jour: Sexygénaire
mercredi 6 septembre 2023
Asteroid City (blu-ray)
Wes Anderson aurait-il perdu sa touche magique? C'est l'impression qui ressort d'Asteroid City, qui vient tout juste de sortir en blu-ray. (Universal)
C'est quoi? Plusieurs événements incroyables se déroulent dans une ville désertique américaine.
C'est comment? La mise en scène est toujours aussi inventive et la distribution demeure une des plus prestigieuses de l'année.
Au final? Autant le résultat est magnifique à contempler, autant il laisse complètement indifférent.
mardi 5 septembre 2023
Film du jour: Career Girls
De films en films, le réalisateur anglais Mike Leigh aime explorer les relations qui se tissent entre différentes personnes marginalisées. Son cinéma social, réaliste et sans artifice, est un portrait doux-amer d’une certaine réalité, beaucoup plus rapproché de la classe ouvrière que des tralalas bourgeois. Même si « Career Girls » s’avère une œuvre assez mineure dans la filmographie d’un des plus grands cinéastes britanniques contemporains, cela ne l’empêche pas de séduire par son caractère irrévérencieux et ses propos mélancoliques.
Pendant leurs études universitaires, Annie (Lynda Steadman) et Hannah (Katrin Cartlidge) emménagent ensemble. Même si la première manque de confiance en soi, se trouve laide et est très naïve, elle s’entend plutôt bien avec la deuxième, une narcissique fille disjonctée, aussi crûe qu’impulsive. Ensemble, elles font les 400 coups, flirtent avec les garçons et méditent sur la face cachée de la lune. Six années après la graduation, les deux amies se rencontrent à nouveau. Malgré l’évolution de leurs existences respectives, la complicité revient peu à peu. Au cours de quelques journées, elles retournent littéralement en enfance, regrettant au passage quelques événements et des paroles tenues. Les compères tomberont également par hasard sur des individus qui ont joué des rôles prédominants dans leur vie.
Sorti en 1997, « Career Girls » est passé presque complètement inaperçu. C’est vrai que pour un long métrage de Mike Leigh, la vision artistique s’avère assez limitée. Tourné immédiatement après son chef d’œuvre « Secrets & Lies » (lauréat de la Palme d’or à Cannes en 1996) et juste avant le tout aussi important « Topsy-Turvey », cette histoire de filles qui apprennent à vivre avec le passé peut avoir un intérêt limité.
Pourtant, le sujet intimiste est traité avec respect et beaucoup de sensibilité. Loin d’être des figures emblématiques de beauté ou de savoir-vivre, les personnages demeurent des archétypes de toutes les générations, qui cherchent à survivre dans la misère et sans l’éducation de la figure paternelle. Jusqu’à l’illusion d’une renaissance à l’âge adulte, alors que les démons de l’enfance sont toujours présents.
Avec Pedro Almadovar, Mike Leigh est probablement un des cinéastes qui dirige le mieux la gente féminine. Pour défendre ses héroïnes, il a choisi deux actrices plutôt inconnues, qui surprennent par leurs affinités. Katrin Cartlidge (« Breaking the Waves ») campe une hallucinante « freak », toujours encline à rouspéter et engueuler son prochain. Même si pendant les premières minutes, les stéréotypes sont présents, ils s’effacent graduellement, au fil des souples retours incessants dans le temps. Aux antipodes est Annie, que Lynda Steadman (« Sweety Barrett ») joue avec beaucoup de retenu. Elle a été enlaidie pour des raisons inconnues et sa tendance à toujours baisser la tête face aux regards des autres la rend peut-être très vulnérable, mais l’actrice évite le misérabilisme. Ensemble, ces deux femmes se relancent la balle, alors que les beaux coups se veulent nombreux des deux côtés.
La réalisation de Leigh se veut plutôt conventionnelle. Les plans sont tournés sans grandes originalités et l’histoire, racontée simplement. Ce n’est toutefois pas un défaut, simplement une habitude pour un homme qui préfère soigner son contenu et non son contenant. Les mêmes critiques étaient de la partie pour son excellent « Vera Drake », qui a tout de même réussi à décrocher plusieurs prix prestigieux. L’humour se veut encore une fois au rendez-vous. Ici, il est très direct et méchant, sortant la plupart du temps de la bouche d’Hannah ou des situations assez désespérées.
dimanche 3 septembre 2023
Film du jour: Corpo celeste
Entrevue: Kirsten Carthew (Polaris)
Présenté en première mondiale à Fantasia en 2022, Polaris est une fable environnementale sur une fillette de 10 ans qui tente de survivre dans un monde hostile. Pour l'occasion, je me suis entretenu avec sa cinéaste Kirsten Carthew et mon entrevue est à lire sur Cinoche.
samedi 2 septembre 2023
Film du jour: Polaris (critique)
Hayao Miyazaki rencontre Mad Max dans Polaris, un conte écologique et violent. Ma critique est à lire dans La Presse. ***