Film du jour: Rodéo

Maxime Leflaguais trouve le meilleur rôle de sa carrière dans Rodéo, campant un père aimant mais instable qui risque d'entraîner sa jeune fille à sa perte. L'univers des camionneurs est bien dépeint dans cette première réalisation de Joëlle Desjardins Paquette et si le récit d'apprentissage recèle peu de surprises, il s'avère intéressant et techniquement toujours au point. Ma critique est à lire dans le plus récent numéro de Ciné-Bulles. ***1/2

Film du jour: No Sudden Move

Avec No Sudden Move (2021), Steven Soderberg retourne en terrain connu: celui du vol qui tourne mal. Sauf que ce projet ludique et nostalgique, à la distribution évidemment soignée (Don Cheadle, Benicio del Toro...), apparaît bien pâle et superficiel à côté d'un Out of Sight, dont il emprunte les motifs mais sans l'humour et le facteur cool. **1/2

Film du jour: Ressources

Ressources d'Hubert Caron-Guay et Serge-Olivier Rondeau est un documentaire énigmatique. D'un côté, il s'agit d'un essai empathique sur des demandeurs d'asile qui travaillent au Québec. De l'autre, un pamphlet sur l'exploitation (humaine, animale, etc.) qui bénéficie grandement de son traitement en cinéma direct. Sauf que l'amalgame prend difficilement et l'ensemble s'égare malgré quelques moments plus touchants et éloquents. **1/2

Film du jour: Living

Rare remake qui tient la route, Living d'Oliver Hermanus reprend le chef-d'oeuvre Ikiru de Kurosawa, enlevant 40 minutes sans trop le dénaturer. Mention spéciale au scénario respectueux du romancier Kazuo Ishiguro et à la perfection impeccable de Bill Nighy. Ma critique est à lire sur le site de La Presse. ***1/2

Film du jour: Infinity Pool

Après son démentiel Possessor, Brandon Cronenberg est de retour avec Infinity Pool, un autre film tordu qui mélange sexe, violence, psychotropes et amoralité. Le scénario ténu n'est qu'un prétexte pour accumuler les scènes les plus choquantes. Techniquement, le long métrage ébloui et si l'ensemble d'une froideur calculée traîne un peu en longueur, on s'y amuse beaucoup. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***

Film du jour: Respire

Cinéaste engagé, Onur Karaman est de retour avec Respire, un quatrième long métrage qui traite de racisme en entremêlant différents destins. Un sujet noble qui manque cependant de nuance, à la fois dans le scénario quelque peu artificiel (la fin est plutôt douteuse) que le développement des personnages. La réalisation est cependant alerte et Roger Léger apporte une assurance certaine à une distribution malheureusement inégale. **1/2

Film du jour: La mort de Danton

La sortie de Saint Omer donne le goût de se replonger dans la filmographie d'Alice Diop. Avec La mort de Danton (2011), elle suit la quête difficile d'un homme noir qui suit des cours de théâtre. Humain et politique, son cinéma montre d'une réelle sensibilité, et si le projet paraît ténu, il annonçait déjà la grande cinéaste de demain. ***

Film du jour: Rojek

Le feu continue de brûler dans la nuire noire. C'est l'image - réelle et métaphorique - qui ressort de Rojek, un fascinant documentaire de Zaynê Akyol qui s'entretien avec des prisonniers d'Etat islamique. Les mots sont ici aussi importants que les images, façonnant un objet filmique puissant qui transcende ses quelques répétitions. ***1/2

Film du jour: Ever Deadly

Ever Deadly est bien plus qu'un simple documentaire sur l'artiste Tanya Tagaq. Il s'agit plutôt d'un essai intimiste sur sa démarche qui est doublé de longs extraits en spectacle qui laisse toute la latitude à sa voix unique. Un effort qui sort largement de l'ordinaire, plus intéressant en mode impressionniste que didactique. ***1/2

Film du jour: Aucun ours

Arrêté peu avant la sortie du film, Jafar Panahi se fait plus sombre et même tragique avec Aucun ours, croisant les récits au sein de toiles d’araignées qui semblent emprisonner les personnages. Encore une fois, fiction et réalité ne forment qu'une seule ligne directrice dans cette exposition d'un système gangrené qui laisse peu de place à la liberté. ****

Film du jour: Mistral spatial

Issu du court métrage, Marc-Antoine Lemire signe avec Mistral spatial un premier long particulièrement original, inégal (la conclusion verse dans le n'importe quoi) mais très prometteur pour la suite des choses. Ma critique est à lire sur La Presse. ***

Film du jour: Une belle course

Dany Boon et Line Renaud forment un duo attendrissant dans Une belle course de Christian Carion, un drame malheureusement appuyé et moralisateur, surtout lors de ses ellipses historiques. Ma critique est à lire sur Cinoche. **1/2

Film du jour: All Eyes Off Me

En dressant un portrait de l'intimité sexuelle d'une génération de jeunes gens, Hadas Ben Aroya vise juste avec All Eyes Off Me, à la fois dans la difficulté de ressentir quelque chose que de rompre avec la solitude ambiante. Construit en trois chapitres, le récit débute en force avant de trouver son errer d'aller. Dommage que le troisième acte, plus didactique, ne soit pas à la hauteur. À découvrir via Film Movement. ***1/2

Film du jour: Closeness

Avant d'avoir réalisé Beanpole, Kantemir Balagov s'était attelé à Closeness (2017), une sombre histoire de kidnapping qui finit par détruire une famille juive. Moins spectaculaire que son successeur, la mise en scène demeure tout de même vive et attentionnée, emprisonnant ses bouillants personnages qui cherchent à échapper à l'étau de leur condition. L'interprétation est relevée et quelques scènes annonçaient déjà le grand cinéaste à venir. ***1/2

Film du jour: Arlette

Arlette de Mariloup Wolfe a fait coulé d'encre à sa sortie en août dernier. La question n'était pas de savoir s'il était trop tôt pour revoir Maripier Morin au cinéma (en fait, il s'agit parfois d'une infopub à son effigie) que s'il s'agissait d'un bon film. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Cette satire de la politique sent le déjà-vu (on est loin de la vieille série Bunker) et elle n'amuse pratiquement jamais. Pire, elle sabote sa mise en scène compétente et son casting prestigieux au profit d'une farce simpliste qui prend l'eau de partout. **

Film du jour: Golden Glove

Mais que se passe-t-il donc avec Fatih Akin? Il y a quelques années, il était le sauveur du cinéma allemand avec des oeuvres phares comme The Edge of Heaven et Head-On. Le voilà errer depuis quelques années et ce n'est pas The Golden Glove (2019) qui arrangera la situation. Inspiré d'une histoire vraie sur un tueur en série, le récit se complaît dans la violence gratuite et répétitive, tentant tellement d'être radical qu'il en devient presque humoristique tant il est difficile de croire à ces effets chocs. L'interprétation est peut-être de qualité et la mise en scène soignée, un sentiment de dégoût ressort du traitement. **1/2

Film du jour: Train de nuit

Avant de réaliser les superbes Black Coal et Le lac aux oies sauvages, le cinéaste chinois Diao Yi'nan s'était fait la main avec Train de nuit (2007), une oeuvre glaciale sur une gardienne de prison qui cherche l'amour. Lent, mélancolique et sous le sceau de la mort, le long métrage parfois trop vide et poseur vaut surtout pour la mise en scène éblouissante de son auteur, qui gratifie le cinéphile d'images marquantes. ***

Film du jour: Broker

Fasciné par les rouages de la famille, Hirokazu Kore-eda est de retour avec Broker, un conte sur l'adoption et les clans de reconstitutions, qui mélange humour, mélo et mélancolie. Le film qui se perd dans ses intrigues secondaires est surtout un prétexte pour présenter de magnifiques personnages en trois dimensions. Difficile de ne pas en ressortir ému. Ma critique est à lire sur La Presse. ***1/2

Film du jour: L'origine du mal

Tout le monde possède une famille normale... si on se fie à celle de L'origine du mal, un thriller ironique de Sébastien Marnier qui célèbre le pouvoir du mensonge et du cinéma. Voilà un divertissement étincelant, clinquant et lourdingue à ses heures, qui a bénéficié de la contribution du Québec, notamment pour sa musique signée Pierre Lapointe. Ma critique est à lire sur Cinoche. ***

Film du jour: Women Talking

Partir ou rester et se battre? C'est le dilemme que sont confronté une communauté de femmes violentées par les hommes dans le bouleversant Women Talking de Sarah Polley. Entre la parole qui libère et les échappées poétiques à la Malick, cette création marquera au fer blanc le cinéphile. Surtout que les images sont extraordinaires et les mélodies inoubliables. ****

Halloween Ends (blu-ray)

Après un divertissant premier volet et un décevant second épisode, Daniel Gordon Green termine sa trilogie avec Halloween Ends, qui est disponible en format Blu-ray. (Universal)

C'est quoi? L'ultime confrontation entre Laurie Strode et Michael Myers.

C'est comment? Il y a quelques idées intéressantes et des scènes gores. La mise en scène est loin d'être négligeable.

Et pourtant? L'ensemble ne marche malheureusement pas. L'interprétation est grossière, le scénario trop sentimental et la finale souligne à gros trait l'auto-justice.

Techniquement? Les superbes contrastes mènent le bal, donnant beaucoup de profondeur aux images. Les pistes sonores sont également très soignées, faisant sursauter en de nombreuses occasions.

Suppléments? Cette édition réunit un blu-ray et un dvd. Les bonus comprennent des scènes allongées et supprimées, un bêtisier, une amusante piste de commentaires ainsi que de courts documentaires sur la franchise, son influence, l'héroïne, etc.

Au final? La malédiction semble se poursuivre et personne ne semble capable d'offrir un remake digne de ce nom à cette série culte. Après tout ce temps, mieux vaut la laisser se reposer en paix.

Ma critique complète est à lire sur La Presse

Film du jour: Saint Omer

2023 vient à peine de commencer que déjà, il y a un film qui risque de se retrouver dans notre palmarès de fin d'année. Il s'agit de Saint Omer, le premier long métrage de fiction d'Alice Diop, qui ressasse l'histoire vraie d'une femme accusée d'avoir tué son enfant de 15 mois. Construit comme un documentaire autour de son procès, ce récit poignant ponctué de longs plans agit à la fois comme témoin tout en libérant la parole, rappelant la difficulté d'être femme, mère et noire. À voir impérativement. ****1/2

Film du jour: Noémie dit oui

Noémie dit oui est un des films québécois les plus forts de la cuvée 2022. À partir d'un sujet difficile (une mineure s'adonne à la prostitution), Geneviève Albert dresse un portait complexe et nuancé, sans doute un peu trop misérabilisme et moralisateur, mais qui va droit au coeur, notamment grâce à la performance bouleversante de Kelly Depeault. ***1/2

Golden Globes: Choix et prédictions

Les Golden Globes approchent! Voici mes choix (c) et mes prédictions (p) pour cet événement glamour qu'il ne faut pas nécessairement prendre au sérieux...

Meilleur film drame

Avatar: The Way of Water
Elvis
The Fabelmans (P)
TAR (C)
Top Gun: Maverick

Meilleur film comédie ou musical

Babylon
The Banshees of Inisherin (C)
Everything Everywhere All at Once (P)
Glass Onion: A Knives Out Mystery
Triangle of Sadness

Meilleur réalisateur

James Cameron, Avatar: The Way of Water
Daniel Kwan and Daniel Scheinert, Everything Everywhere All at Once
Baz Luhrmann, Elvis
Martin McDonagh, The Banshees of Inisherin (C)
Steven Spielberg, The Fabelmans (P)

Meilleur scénario

Todd Field, Tár
Tony Kushner & Steven Spielberg, The Fabelmans (P)
Daniel Kwan, Daniel Scheinert, Everything Everywhere All at Once
The Banshees of Inisherin, Martin McDonagh (C)
Sarah Polley, Women Talking

Meilleur acteur drame

Austin Butler, Elvis
Brendan Fraser, The Whale (P)
Hugh Jackman, The Son
Bill Nighy, Living (C)
Jeremy Pope, The Inspection

Meilleure actrice drame

Cate Blanchett, TAR (C)
Olivia Colman, Empire of Light
Viola Davis, The Woman King
Ana de Armas, Blonde
Michelle Williams, The Fabelmans (P)

Meilleure actrice comédie ou musical

Lesley Manville, Mrs. Harris Goes to Paris
Margot Robbie, Babylon
Anya Taylor-Joy, The Menu
Emma Thompson, Good Luck to You Leo Grande
Michelle Yeoh, Everything Everywhere All at Once (C, P)

Meilleur acteur comédie ou musical

Diego Calva, Babylon
Daniel Craig, Glass Onion: A Knives Out Mystery
Adam Driver, White Noise
Colin Farrell, The Banshees of Inisherin (C, P)
Ralph Fiennes, The Menu

Meilleure actrice de soutien

Angela Bassett, Black Panther: Wakanda Forever
Kerry Condon, The Banshees of Inisherin
Jamie Lee Curtis, Everything Everywhere All at Once (P)
Dolly De Leon, Triangle of Sadness
Carey Mulligan, She Said (C)

Meilleur acteur de soutien

Brendan Gleeson, The Banshees of Inisherin (C, P)
Barry Keoghan, The Banshees of Inisherin
Brad Pitt, Babylon
Ke Huy Quan, Everything Everywhere All at Once
Eddie Redmayne, The Good Nurse

Meilleur film international

RRR (India)
All Quiet on the Western Front (Germany) (P)
Argentina, 1985 (Argentina)
Close (Belgium) 
Decision to Leave (South Korea) (C)

Meilleure chanson originale

“Carolina,” Taylor Swift (Where the Crawdads Sing)
“Ciao Papa,” Guillermo del Toro & Roeban Katz (Guillermo del Toro’s Pinocchio)
“Hold My Hand,” Lady Gaga and Bloodpop (Top Gun: Maverick) (P)
“Lift Me Up,” Tems, Ludwig Göransson, Rihanna and Ryan Coogler (Black Panther: Wakanda Forever)
“Naatu Naatu,” Kala Bhairava, M. M. Keeravani, Rahul Sipligunj (RRR) (C)

Meilleure musique

Alexandre Desplat, Guillermo del Toro’s Pinocchio
Hildur Guðnadóttir, Women Talking
Justin Hurwitz, Babylon (P)
John Williams, The Fabelmans
Carter Burwell, The Banshees of Inisherin (C)

Meilleure animation

Guillermo del Toro’s Pinocchio (P)

Inu-Oh (C)

Marcel the Shell With Shoes On
Puss in Boots: The Last Wish
Turning Red

Film du jour: Christine

Après son formidable The Thing, John Carpenter est embarqué dans Christine (1983), une adaptation du roman de Stephen King. Le film - comme le livre d'ailleurs - ne tient pas longtemps la route et le cinéaste l'a compris, utilisant la farce pour éviter de boire la tasse. Et il y arrive presque, tant le long métrage particulièrement absurde s'oublie rapidement. Il n'y a que sa trame sonore qui a marqué les esprits. Présenté ce soir à la Cinémathèque québécoise. **1/2

Film du jour: Bros (blu-ray)

Rare comédie romantique gaie issue d'un grand studio américain, Bros de Nicholas Stoller s'avère à la fois mignon et rigolo. (Universal)

C'est quoi? Un podcasteur et militant s'amourache d'un homme musclé rencontré dans un bar qui n'a pas la même vision que lui de l'engagement.

C'est comment? Le traitement est souvent hilarant et la chimie s'avère palpable entre les deux interprètes.

Et pourtant? La mise en scène ne casse rien et les développements deviennent de plus en plus classiques.

Techniquement? Les images claires et colorées ne manquent pas de détails, alors que les pistes sonores précises mettent à l'avant-plan les nombreux dialogues.

Suppléments? Cette édition réunit un blu-ray et un dvd. Les bonus réunissent plus d'une heure de matériels. Il y a sept scènes retranchées, un bêtisier, un documentaire sur le tournage ainsi que des segments qui portent sur la distribution, l'art d'une bonne comédie romantique, l'importance de la représentation, un musée de l'Histoire LGBTQ+, etc.

Au final? Sans nécessairement être révolutionnaire, ce long métrage éminemment sympathique fait mouche plus souvent qu'autrement, arrivant généralement à jouer avec les clichés du genre. 

Film du jour: M3GAN

Chucky rencontre Terminator et les Gremlins dans M3GAN, une comédie horrifique complètement absurde qui sait divertir même si l'ensemble aurait pu être poussé beaucoup plus loin. Ma critique est à lire sur La Presse.

Film du jour: Les années Super 8

Présenté à partir d'aujourd'hui à la Cinémathèque québécoise, Les années Super 8 d'Annie Ernaux et de son fils David Ernaux-Briot est un montage d'archives familiales qui ne vise pas la nostalgie mais à éclairer le monde d'hier et d'aujourd'hui. La voix de la romancière s'élève du temps, errant comme un fantôme, en disant long sur ce qu'on voit et, surtout, les ellipses que les cinéphiles s'imaginent, recréant une multitude de films distincts et personnels. Une expérience singulière, quelque peu tenue dans sa durée, qui mérite le détour. ***1/2

Film du jour: Corsage

Vicky Krieps est une grande actrice. Elle crève l'écran dans Corsage, incarnant une Sissi loin des sentiers battus. Le film de Marie Kreutzer, féministe et moderne, peut apparaître superficiel. Mais il est animé d'un souffle cinématographique indéniable. À classer aux côtés de Marie Antoinette, Lady Macbeth et Spencer. Ma critique. ***1/2

Film du jour: Le sixième enfant

Un couple aisé aimerait avoir un enfant. Un autre couple, qui en possède déjà cinq, pourrait leur vendre leur sixième à venir afin de régler leurs dettes. C'est le postulat de départ du film Le sixième enfant de Léopold Legrand. Ce qui aurait pu être grotesque prend pourtant la tangente d'un drame social de qualité porté par quatre excellents acteurs. Dommage que le scénario devienne de plus en plus invraisemblable, détruisant peu à peu l'intérêt du récit. En salle. ***

Film du jour: L'horloger de Saint-Paul

Pour son premier long métrage, Bertrand Tavernier adapte Simenon avec L'horloger de Saint-Paul (1974) un suspense psychologique prenant sur un père qui tente d'expliquer les fautes de son fils. Scénario limpide et puissant qui mélange le personnel et le politique, dialogues mordants, Philippe Noiret d'une profonde mélancolie: le film instaurait déjà un cinéaste à suivre de près. ****

Film du jour: La fille la plus heureuse du monde

La satire a toujours été un genre de prédilection de Radu Jude. Sans être aussi étincelant que ses dernières missives, La fille la plus heureuse du monde (2009) présentait déjà un cinéaste en plein possession de ses moyens, se moquant à la fois du monde de la publicité que de la société. Dommage que l'ensemble, brillant à ses heures, soit aussi répétitif. L'impact aurait sans doute été encore plus grand sous la forme du court métrage. ***