Accusé d'être souvent trop narratif, le cinéma québécois baigne dans l'inconscience au sein de l'énigmatique Soumissions d'Emmanuel Tardif, qui joue à fond la carte du formel et du sensoriel. Si la méditation sur la séparation, l'absence et la douleur demeure en surface, le voyage immersif qui en découle n'est pas dénué d'intérêt. Les talentueux interprètes se modulent avec aisance au ton particulier de l'ensemble. Enfin un film d'ici qui sort des sentiers battus, étant à la fois fascinant et frustrant. ***
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