On ne chôme pas cette semaine avec la sortie de pas moins de 12 nouveaux films au cinéma. Il y en a vraiment pour tous les goûts...
Pauline Julien, intime et politique: Voilà un très joli documentaire de la part de Pascale Ferland, qui évite les lieux communs en utilisant plusieurs archives révélatrices. Que d'émotions! ***1/2
Assassination Nation: Comme portrait éclatant et provocateur de l'Amérique, il ne s'est rien fait d'aussi électrisant depuis Spring Breakers. Sam Levinson s'émancipe enfin de son paternel. ***1/2
Fahrenheit 11/9: Michael Moore est de retour en belle forme avec ce documentaire déchirant sur l'Amérique et cette nécessité de se dresser contre l'adversité. ***1/2
La disparition des lucioles: Sébastien Pilote change de registre avec cette comédie dramatique pétillante, pas aussi marquante que ses prédécesseurs mais portée par des thèmes nécessaires. ***
13 un ludodrame sur Walter Benjamin: La vie du philosophe allemand prend vie dans ce documentaire intéressant mais un peu chargé de Carlos Ferrand, à la technique bluffante. ***
The House with a Clock in its Walls: Eli Roth a peut-être sauvé sa carrière avec ce divertissement spectaculaire pour toute la famille. Mince mais si amusant. ***
Love, Gilda: C'est un survol émouvant mais beaucoup trop superficiel que propose Lisa Dapolito avec ce documentaire sur l'éternelle humoriste Gilda Radner. Ah, ce sourire... **1/2
Playing Hard: En suivant l'élaboration d'un jeu vidéo montréalais, Jean-Simon Chartier en a un peu oublié de faire du cinéma. Son sujet ne manque cependant pas de tenir en haleine. **1/2
Gueule d'ange: Tout sonne faux dans ce mélo ridicule de Vanessa Filho, qui ressemble à un mauvais Cassavetes avec Marion Cotillard dans le rôle de Gena Rowlands. Mieux vaut en rire. **
Laissez bronzer les cadavres: Les créateurs du navet L'étrange couleur des larmes de ton corps remettent ça avec un nouvel objet clinquant, syncopé et tape à l'oeil. Le vide absolu. *1/2
Life Itself: Il y a tellement de manipulation malsaine dans cette oeuvre chorale de Dan Fogelman qu'on risque de finir noyé par tant de ridicule, de sirop et de guimauves. *1/2
Burn Out: Autant on avait apprécié les précédents films de Michel Jetté, autant celui-ci horripile par sa prétention et son esbroufe, noyant rapidement ses bonnes intentions de départ.
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