C'est le moment où jamais de célébrer le cinéma de qualité sur grand écran.
Andrei Rublev: Surtout que cet immense chef-d'oeuvre d'Andrei Tarkovski reprend l'affiche au Cinéma du Parc en version restaurée. On le redécouvre alors d'une nouvelle façon, avec ce souffle divin qui caractérise les plus grands opus du septième art. *****
En guerre: La force de frappe de la nouvelle création de Stéphane Brizé est également implacable, plongeant le toujours excellent Vincent Lindon dans un conflit qui s'enlise en mélangeant allègrement fiction et documentaire. Impossible de baisser la tête. ****
1945: Quelle chance qu'on est là pour parler de ce fascinant drame hongrois de Ferenc Török qui se déroule tout juste après la Seconde Guerre mondiale, car qui en parlera? Sans être parfait, le récit passionne plus souvent qu'autrement et la spectaculaire photographie en noir et blanc en met plein la vue. ***1/2
Nico, 1988: La comédienne danoise Trine Dyrholm est hallucinante dans la peau de la mythique chanteuse allemande, donnant vie et direction à ce biopic de Susanna Nicciraelli qui a tendance à s'éparpiller. ***
The Accountant of Auschwitz: Ce documentaire de Matthew Shoychet traite d'un sujet familier en ouvrant plusieurs portes extrêmement intéressantes. Dommage que le traitement demeure télévisuel, avec cette propension à vouloir faire pleurer avec sa musique manipulatrice. ***
Trench 11: À partir d'une prémisse prometteuse, cet effort de Leo Scherman peine à mélanger drame de guerre et film de genre, alternant scènes bien gores et moments beaucoup trop verbeux. **1/2
Le nid: Pour son premier long métrage, le talentueux David Paradis multiplie les styles cinématographiques et les promesses sans toutes les remplir (la forme du moyen métrage aurait sans doute été préférable). Reste un exercice méta qui fait beaucoup avec un peu. **1/2
Kin: On aurait pu avoir une nouvelle franchise de science-fiction intelligente et trépidante. Sauf que cette production réalisée par Jonathan et Josh Baker est si mince et anonyme qu'on a seulement le goût de revoir son modèle: Terminator 2. **
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