C'est une semaine en demi-teinte au niveau des nouvelles sorties au cinéma, avec un film qui sort clairement du lot.
Mandy: On s'agrippe forte devant la seconde création de Panos Cosmatos (Beyond the Black Rainbow), un hallucinant récit de vengeance avec un Nicolas Cage plus dérangé que jamais. Il faut le voir pour le croire même si le spectacle sanguinolent ne plaira pas à tous. ***1/2
Madeline's Madeline: Également présenté à Fantasia, le nouveau long métrage de Joséphine Becker réunit d'excellentes comédiennes tout en posant des questions probantes sur l'art et le contrôle. Dommage que la mise en scène soit si lourde et démonstrative. ***
La douleur: Adapter Duras au cinéma n'est pas une sinécure et Emmanuel Finkiel l'apprend à ses dépends. Les mots majestueux ne trouvent pas toujours écho par les images (on est loin d'Hiroshima mon amour) malgré un travail appréciable sur les textures. ***
Première année: Après ses très bons Hippocrate et Médecin de famille, Thomas Lilti continue à traiter du difficile univers de la médecine à travers ce essai attentif et bien interprété, mais un peu redondant. ***
The Predator: Vrai, cette série B offre un scénario complètement stupide et des personnages nullement développés. Sauf que cet effort de Shane Black est conscient de sa médiocrité, finissant par faire rire dans sa redondance et sa futilité. **1/2
The Bookshop: Le sujet est d'or (les livres comme moyen d'ouvrir les esprits), Emily Mortimer excellente et la recréation d'époque assez juste. On s'ennuie toutefois un peu devant cette adaptation sans relief d'Isabel Coixet où l'on entend pratiquement les pages tourner. **1/2
The Children Act: La «qualité britannique» opère dans ce drame (téléfilm?) globalement intéressant mais sans passion ni temps fort, qui rappelle qu'Emma Thompson a besoin de meilleurs scénarios à se mettre ou la dent. **1/2
L'amour à la plage: On l'a déjà vu ce documentaire sur des snowbirds québécois en quête de frissons. Et même si la qualité des intervenants est inégale, quelques propos révélateurs sortent du lot. Puis il y a la jolie technique de de Judith Plamondon et Lessandro Socrates. **1/2
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