Trois immenses fresques se retrouvent cette semaine en format Blu-ray et dvd...
Lady Bird: Étant ressorti bredouille des Oscars, ce premier film de Greta Gerwig n'en demeure pas moins essentiel dans sa façon de parler de l'adolescence et des rapports mère/fille. Saoirse Ronan y trouve d'ailleurs son meilleur rôle en carrière. ****
120 battements par minute: Ce n'est pas surprenant que cet immense opus de Robin Campillo a triomphé aux Césars. Il traite d'un sujet important sans oublier d'offrir la totale sur le plan cinématographique et de l'interprétation. Une autre raison de célébrer? L'édition américaine permet de mettre la main sur le dvd, tout le contraire du vidéo sur demande du distributeur québécois...
Visages, villages: C'est malheureusement en vsd qu'abouti cet excellent documentaire de la part d'Agnès Varda et J.R., qui célèbre l'art et la beauté, autant celle des gens que des lieux. À voir plus d'une fois pour enrayer les jours gris. ****
Thor: Ragnarok: Aucun long métrage de Marvel n'aura été aussi drôle que cette troisième aventure en solo du fils d'Odin. Taika Waititi y insuffle un humour incroyable, des scènes d'action délirantes et une trame sonore d'enfer. Surtout que l'édition Blu-ray comporte plein de suppléments intéressants. ***
The Breadwinner: Cette animation de Nora Twomey séduit par ses dessins soignés et ses thèmes pour adultes. Si seulement le ton moralisateur ne prenait pas toute la place... ***
Novitiate: Cette création de classe prend le temps pour aller au coeur de son sujet: la remise en question de sa foi par une nonne. Bien que rien de véritablement essentiel en ressorte, son traitement honorable rend le tout recommandable. ***
Bullet Head: Voilà une série B satisfaisante de la part de Paul Sollet, qui fait toutefois soupirer lorsqu'elle tente de se prendre au sérieux ou de jouer sur le plan émotif. **1/2
The Man Who Invented Christmas: Hormis la prestation de Christopher Plummer en Scrooge, cette production sur la réalisation du chef-d'oeuvre de Dickens sent trop la poussière et le banal téléfilm pour convaincre réellement. **
Wonder Wheel: Autant la photographie du dernier Woody Allen est sidérante de beauté, autant son propos se répète royalement, copiant allègrement les thèmes de Tennessee Williams. Même sa direction de comédiens laisse à désirer. **
Radius: Malgré une ingénieuse idée de départ, cet effort de Caroline Labrèche et Steeve Leonard s'apparente à un mauvais épisode d'Au-delà du réel. L'interprétation y est rigide et les surprises qui ponctuent le script sont plus affligeantes les unes que les autres. En terme de film de genre, c'est le jour et la nuit avec Les affamés. *1/2
Aliens Ate My Homework: Vulgaire copie des Guardians of the Galaxy et autres superproductions de super-héros, ce désastre de Sean McNamara n’attirera pas plus de cinq minutes l'attention d'un jeune public. Imaginez le plus vieux! *
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