Le drame est à l'honneur cette semaine au niveau de la plupart des nouvelles sorties au cinéma.
C'est une fabuleuse adaptation d'un roman classique que propose le réputé Terence Davies avec Sunset Song, un mélo déchirant et visuellement magnifique sur les déboires d'une jeune femme d'un milieu rural. Le rythme lent embrasse un lyrisme que n'aurait pas renié Malick et malgré sa trop longue durée, la fresque romanesque et poétique un brin trop littéraire enchante grâce au jeu sensible de d'Agyness Deyn. ***1/2
Depuis son excellent Présumé coupable et son haletant L'enquête, le cinéaste Vincent Garenq est devenu le spécialiste des histoires vraies peuplées d'injustices où le système ne tourne pas rond et il récidive avec Au nom de ma fille sur l'obsession d'un père à faire accuser le potentiel tueur de son enfant. La technique n'est peut-être plus nouvelle, reste que Daniel Auteuil apparaît en grande forme. ***
Ma critique
Ma critique
Après Inside Lara Roxx, la réalisatrice Mia Donovan est de retour avec Deprogrammed, un autre documentaire sur l'âme humaine qui décortique le vrai et le faux. À partir d'une structure conventionnelle mais de témoignages éloquents et d'archives rares, elle fait part de ces gens qui se sont faits "déprogrammer" de sectes et des risques liés à ces techniques controversées. ***
Disney continue de vampiriser son catalogue avec Finding Dory d'Andrew Stanton, une suite qui n'a pas le charme de l'original (Finding Nemo) et qui prend un temps fou avant de captiver. L'histoire n'y est pourtant pas inintéressante, les personnages sont attachants, il y a de l'humour et de l'action, ainsi que des belles morales à la clé et une animation de qualité. Le tout est cependant sage, très lisse, trop politiquement correct. ***
La metteure en scène Athina Rachel Tsangari a déjà produit et scénarisé des films de Yorgos Lanthimos et cela paraît sur Chevalier où l'on retrouve ce même humour absurde et ce même concept original. Cette étude de la masculinité où six hommes jouent à un jeu pour déterminer qui est le meilleur dans la vie de tous les jours séduit lors de sa première demi-heure pour lasser par la suite par ses nombreuses redondances. **1/2
Central Intelligence de Rawson Marshall Thurber est une énième comédie d'action sous fond de camaraderie. Ce qui la distingue des autres efforts du genre, c'est l'éclatant et désopilant duo formé de Dwayne Johnson et de Kevin Hart. On a hâte de les voir dans quelque chose de moins inégal, bien que l'ensemble sait divertir avec légèreté. **1/2
Ma critique
Le monde de la création entre un écrivain et son éditeur a rarement été montré à l'écran et c'est ce qui passionne le plus dans Genius qui porte sur le romancier Thomas Wolfe. Dommage que le récit qui sombre dans l'anecdote est coulé par la mise en scène ennuyante de Michael Grandage qui aurait dû s'inspirer davantage des fines performances de Jude Law et de Colin Firth. **1/2
C'est un étrange documentaire que propose German Kral avec Our Last Tango. S'intéresser à l'histoire de deux danseurs réputés et ancien amoureux est une excellente idée et les numéros enivrent aisément. Mais pourquoi recourir à toutes ces récréations quelconques qui font juste noyer le poisson? Car en agissant ainsi, on finit par complètement annihiler l'intérêt. **
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