Les sorties peu nombreuses cette semaine de nouveaux DVD et Blu-ray nous poussent à se concentrer sur l'essentiel... et à revisiter un vieux titre qui ne mérite aucune attention.
Présenté à Berlin en début d'année, Boris sans Béatrice est une agréable comédie satirique de la part de Denis Côté, dont le scénario pas toujours subtil se fait éclipser par une superbe mise en scène. Dans le rôle principal, James Hyndman offre une prestation haute en couleur. ***
Sorte de suite qui ne reprend ni les mêmes personnages ni la technique de caméra retrouvée, 10 Cloverfield Lane de Dan Trachtenberg évoque également une catastrophe en sourdine alors que trois individus tentent de survivre dans un bunker. Un suspense efficace et bien calibré, trop long mais campé avec jubilation par John Goodman. Pour les amateurs de Cabin in the Woods. ***
Ma critique
Ma critique
Des acteurs au somet de leur art revitalisent 45 Years d'Andrew Haigh, un drame classique parfois trop littéraire et symbolique sur un anniversaire de mariage qui risque de mal tourner. Mais lorsqu'il y a Charlotte Rampling, tout va. ***
Sans nouvelle d'Alejandro Amenabar depuis Agora en 2008, le voilà rappliquer avec Regression, un drame horrifique qui ressemble davantage à une série B où Ethan Hawke enquête sur ce qui est arrivé à Emma Watson. Un retour décevant pour cet ancien grand cinéaste qui signe un scénario mécanique, prévisible et parsemé de fils blancs. **
Mon entrevue avec le cinéaste
Critique
Comédie anglaise qui regorge d'humour noir, The Legend of Barney Thomson de et avec Robert Carlyle fait amplement sourire dans sa première demi-heure. Le récit est toutefois très répétitif, ennuyant avant la fin malgré une Emma Thompson déchaînée et une réalisation assez alerte. **
Suite d'un succès surprise qui n'était qu'un film d'action formaté, London Has Fallen de Babak Najafi devient une embarrassante et ultra violente production de propagande qui se prend terriblement au sérieux et où il faut recourir au sang et à la vengeance pour demeurer vivant. Immonde! *1/2
Héroïnes de jeunesse de plusieurs personnes, Jem and the Holograms est transposé de façon catastrophique au cinéma par Jon Chu, qui n'a conservé que les morales collantes pour y rajouter des chansons indigestes et une vision attardée de l'industrie musicale. *1/2
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