Pendant que les festivités du Festival de Cannes sont lancées, les deux sorties cinéma les plus intéressantes cette semaine au Québec sont... deux films étaient en compétition officielle à Cannes l'année dernière!
La loi du marché est un opus criant d'actualité de la part de Stéphane Brizé (Quelques heures de printemps, Mademoiselle Chambon) où un homme comme les autres part à la recherche d'un emploi. Une oeuvre riche pleine de malaises avec un Vincent Lindon au sommet de son art, judicieusement récompensé à Cannes. ****
Après ses très bons Gomorra et Reality, Matteo Garrone continue à parler des problèmes de classes sociales et de l'illusion du bonheur à travers Tale of Tales, une fantaisie visuellement splendide qui regroupe trois contes différents à la même enseigne. Si le montage laisse parfois à désirer, l'ensemble ne manque pas de charmer et d'impressionner. ***1/2
Ma critique
Fascinant essai sur la culture québécoise, l'identité et l'immigration, Nous autres, les autres de Jean-Claude Coulbois parle de sujets fondamentaux sous le filtre théâtral. Si les initiés trouveront plus de plaisir à ces plongées dans des oeuvres d'artistes d'ici, les thèmes sont suffisamment forts pour intéresser n'importe qui. ***
Documentaire ensoleillant sur une femme qui retourne vivre à Cuba après quelques années passées en Italie, Retour à Cuba de David Fabrega est un portrait sensible et coloré d'un pays à la croisée des chemins, dont la fraîcheur des personnages enivre davantage que les répétitifs propos qui tendent vers une certaine simplicité. ***
Objet retraçant les luttes des Inuits contre Hydro-Québec et le gouvernement québécois pendant les années 70, Se tenir debout d'Olé Gjerstad traite d'un sujet important mais sans aucun apport cinématographique. On attendra donc de le voir à la télévision. **1/2
The Meddler de Lorene Scafaria est un projet pour permettre à Susan Sarandon de briller. C'est d'ailleurs le seul élément de cette comédie molle sur les nouveaux départs et la nécessité de renforcer les liens familiaux. La mise en scène inexistante et le script moralisateur empêchent d'ailleurs l'ensemble d'être aussi drôle et émouvant qu'il devait l'être. **
Ma critique
Après ses très bons Gomorra et Reality, Matteo Garrone continue à parler des problèmes de classes sociales et de l'illusion du bonheur à travers Tale of Tales, une fantaisie visuellement splendide qui regroupe trois contes différents à la même enseigne. Si le montage laisse parfois à désirer, l'ensemble ne manque pas de charmer et d'impressionner. ***1/2
Ma critique
Fascinant essai sur la culture québécoise, l'identité et l'immigration, Nous autres, les autres de Jean-Claude Coulbois parle de sujets fondamentaux sous le filtre théâtral. Si les initiés trouveront plus de plaisir à ces plongées dans des oeuvres d'artistes d'ici, les thèmes sont suffisamment forts pour intéresser n'importe qui. ***
Documentaire ensoleillant sur une femme qui retourne vivre à Cuba après quelques années passées en Italie, Retour à Cuba de David Fabrega est un portrait sensible et coloré d'un pays à la croisée des chemins, dont la fraîcheur des personnages enivre davantage que les répétitifs propos qui tendent vers une certaine simplicité. ***
Objet retraçant les luttes des Inuits contre Hydro-Québec et le gouvernement québécois pendant les années 70, Se tenir debout d'Olé Gjerstad traite d'un sujet important mais sans aucun apport cinématographique. On attendra donc de le voir à la télévision. **1/2
The Meddler de Lorene Scafaria est un projet pour permettre à Susan Sarandon de briller. C'est d'ailleurs le seul élément de cette comédie molle sur les nouveaux départs et la nécessité de renforcer les liens familiaux. La mise en scène inexistante et le script moralisateur empêchent d'ailleurs l'ensemble d'être aussi drôle et émouvant qu'il devait l'être. **
Ma critique
Disponible en Vidéo sur demande, How to Plan an Orgy in a Small Town de Jeremy LaLonde est un modeste film canadien sur des villageois qui tentent de mettre du piquant dans leur existence. Trop long et conservateur, le récit arrive malgré tout à soutirer quelques sourires, ce qui était loin d'être le cas à la simple lecture du synopsis. **
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