Devant le gros film américain qui va probablement encore faire un milliard de dollars, les productions indépendantes se tiennent les coudes et le cinéma français sort du lot.
À partir d'une intrigue invraisemblable sur une juge d'instruction et son mari avocat qui découvrent qu'une jeune femme à problèmes serait possiblement la mère biologique de leurs fils, Yves Esposito (Le colonel Chabert) manie Au plus près du soleil avec beaucoup de doigté, livrant une oeuvre forte, élégante et dérangeante, admirablement interprétée par Sylvie Testud, Grégory Gadebois et Mathilde Bisson. ***1/2
Depuis Bullhead, Matthias Schoenaerts peut tout jouer et il le prouve à nouveau avec Maryland d'Alice Winocur (Augustine) où il campe un homme déséquilibré par la guerre qui doit protéger l'épouse (Diane Kruger) d'un homme important. Le scénario pas toujours inspiré sur la paranoïa et le faux se termine peut-être comme Die Hard, mais d'ici là il y a un jeu vraiment intéressant qui s'effectue sur le son et la musique. ***
Ma critique
Ma critique
Documentaire attentif sur un quartier défavorisé de Montréal, Les vaillants de Pascal Sanchez est un long métrage attachant et très humain qui, sans sortir du lot (ce sujet a été très exploité par le passé), va droit au coeur tant les sujets tentent de voir le verre à moitié plein. Inspirant. ***
Les épisodes de Marvel se suivent et se ressemblent. Ni moins bon ni inférieur que ses prédécesseurs, Captain America: Civil War d'Anthony et Joe Russo tente dans une première partie de devenir un sombre suspense à la Christopher Nolan, pour se ressaisir par la suite et laisser l'humour ressortir. S'il y a encore trop de tout (de bribes d'histoires, d'action interchangeable, de personnages torturés car ils ont perdu des êtres chers, d'une trop longue durée bien que l'ensemble soit superficiel), le résultat est divertissant et il éclipse aisément le désolant Batman V Superman. ***
The Occupation of the American Mind de Loretta Alper et Jeremy Earp traite d'un sujet important: la façon dont Israël contrôle la pensée américaine dans la guerre qu'elle livre à la Palestine. Le documentaire a beau étayer tous les faits possibles et inimaginables en se répétant allègrement, son approche frontale risque de faire peur aux spectateurs dont s'adresse cet ouvrage, alors que les autres n'y apprendront que peu de choses nouvelles. **1/2
Il n'y a pratiquement que les mordus de mode qui raffoleront de The First Monday in May d'Andrew Rossi (Page One), une plongée dans les préparatifs de la plus importante journée du MET de New York. Esthétiquement, le documentaire fait rêver et il est toujours plaisant de voir débarquer Wong Kar-wai pour guider les festivités. Ce n'est toutefois pas suffisamment pour empêcher l'ensemble de s'éparpiller. **1/2
Il n'y a pratiquement que les mordus de mode qui raffoleront de The First Monday in May d'Andrew Rossi (Page One), une plongée dans les préparatifs de la plus importante journée du MET de New York. Esthétiquement, le documentaire fait rêver et il est toujours plaisant de voir débarquer Wong Kar-wai pour guider les festivités. Ce n'est toutefois pas suffisamment pour empêcher l'ensemble de s'éparpiller. **1/2
N'ayant pas touché au cinéma depuis son satisfaisant Bon voyage en 2003, Jean-Paul Rappeneau (Cyrano de Bergerac) y retourne avec Belles familles, une comédie dramatique et romantique à la fois poussive et hystérique. À quoi bon faire appel à un casting cinq étoiles (Amalric, Lellouche, Viard, Dussollier, Garcia) si c'est pour tout saboter dans une histoire consensuelle qui irrite rapidement? **
Ma critique
Ma critique
Je suis curieux, mais quel Spider-Man considérez-vous comme le meilleur? (films et séries)
RépondreEffacerSpider-Man 2 de Sam Raimi haut la main. Le plus profond, le mieux réalisé, le plus agréable et celui avec le meilleur méchant. Après, j'apprécie le diptyque de Marc Webb, bien que je le trouve plus sage, clinquant et violent que la trilogie de son prédécesseur.
RépondreEffacer