On se fait plaisir cette année à Noël avec la sortie de trois excellents films de genres très différents.
Tarantino en met plein la vue et les oreilles avec son amour infini du cinéma, ses dialogues truculents et sa violence qui fait mouche avec The Hatefule Eight, un western en forme de huis-clos qui se rapproche de Reservoir Dogs. À voir dans les salles spéciales en version 70 mm, l'entracte et tout le tralala. ****
Coeur du triptyque de Miguel Gomes sur les déboires sociaux au Portugal, Arabian Nights: Volume 2 est la pièce de résistance. L'épisode le plus cinématographique et le plus profond dont le procès à mi-chemin donne tout son sens, avec ces gens qui ne sont jamais responsables de rien. Du grand art! ****
Possiblement la comédie la plus réussie de 2015, Comme un avion de Bruno Podalydès mélange les styles et les humeurs avec finesse, délicatesse, doigtée et un savoir-faire qui laisse béat. Un désir de vacances spirituel et même magique qui fait rire encore et encore. ****
Adaptée du célèbre livre de Kahlil Gibran, la version animée du Prophète conserve son savoureux discours didactique sur la liberté en l'intégrant à une multitude de dessins somptueux concoctés par la crème de la crème des animateurs (Bill Plympton, Joann Sfar, Tomm Moore). Cela donne quelque chose de merveilleux, un peu lourd et pas toujours subtil, mais qui fait amplement rêver. ***1/2
Adaptée du célèbre livre de Kahlil Gibran, la version animée du Prophète conserve son savoureux discours didactique sur la liberté en l'intégrant à une multitude de dessins somptueux concoctés par la crème de la crème des animateurs (Bill Plympton, Joann Sfar, Tomm Moore). Cela donne quelque chose de merveilleux, un peu lourd et pas toujours subtil, mais qui fait amplement rêver. ***1/2
Lorsque Will Smith s'investit à fond, il peut être un excellent acteur. Il le prouve dans Concussion de Peter Landesman qui ressasse l'histoire vraie des luttes d'un médecin pour faire reconnaître l'impact des commotions cérébrales au football. Le long métrage a beau être un peu pompeux et très américanisé, il s'avère plus souvent qu'autrement inspirant. ***
Même si on aime à la folie le cinéaste David O. Russell pour l'ensemble de son oeuvre, il est difficile d'adhérer à Joy, un conte éparpillé qui respecte le format du biopic conventionnel pour raconter le destin d'une femme hors de l'ordinaire. La distribution fait sourire, plus que le film qui ne fait jamais oublier son absence d'histoire. **1/2
La comédie des Fêtes à éviter est certainement Daddy's Home de Sean Anders, une farce familiale stupide et moralisatrice sur la compétition entre un père et un beau-père. Malgré tout le talent de Will Ferrell et de Mark Wahlberg, la production tombe rapidement à plat. *1/2
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