Pour son ultime film, No Home Movie, la regrettée Chantal Akerman a posé sa caméra dans la maison de sa mère, qu'elle filme avec amour et tendresse. Sa mécanique habituelle est toujours présente (l'attention au temps qui passe et aux longs plans), bien qu'elle cède parfois à l'utilisation du verbe pour créer une nouvelle dynamique familiale. Et cela fonctionne amplement dans cette façon de parler du passé juif et de la Seconde Guerre mondiale. Une oeuvre majeure, tendre et émouvante, que l'on devrait voir autrement qu'en festival. ****
jeudi 24 décembre 2015
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