Pour finir le mois de mai, on a une oeuvre à voir absolument sur grand écran.
Il s'agit du Sel de la terre de Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado, un documentaire fort et bouleversant sur un photographe qui a vécu des guerre et des tragédies. Un opus qui secoue les sens et l'âme tout entier. ****
La nouvelle version de Journal d'une femme de chambre concoctée par Benoît Jacquot où Léa Seydoux doit obéir à de nouveaux employeurs particuliers ne manque pas de décors soignés, d'interprètes convaincus et de liens palpables avec la vie de tous les jours. Reste que le cinéaste ne sait pas toujours quel ton y donner, ce qui est un peu dommage. ***
Western de toute beauté qui compense sa minceur par sa grande violence graphique, The Salvation de Kristian Levring traite à nouveau de la violence, mais dans un cadre un peu différent. ***
Histoire vraie traitée comme un simple ersatz du Heat de Michael Mann, La French de Cédric Jimenez qui confronte le gentil Jean Dujardin au méchant Gilles Lellouche ressemble à un téléfilm gonflé pour le cinéma. Un exercice vain qui ne peut que décevoir. **
Alors que le premier tome était gentil et divertissant, autant le second, intitulé Aurélie Laflamme - Les pieds sur terre, regorge de clichés et de morales puériles sur la famille, l'amitié et la différence. Le public cible appréciera peut-être, sauf qu'encore là, rien n'est certain. **
Dans la catégorie des films les plus ridicules de l'année, The Water Diviner a de bonnes chances de finir sur le podium. Pour sa première réalisation, Russell Crowe sabote un sujet prometteur (un père recherche ses trois fils décédés à la guerre) et une superbe photographie pour offrir une production complètement débile qui fait rire aux larmes tant elle abuse de tous les fils (mélodramatiques, romantiques, etc.). **
John Travolta tente de faire son retour par la porte d'à côté avec The Forger de Philip Martin, une comédie dramatique assez quelconque sur un ancien détenu qui complote un dernier vol tout en voulant passer du temps avec son fils malade. C'est plat, mécanique et très oubliable. **
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