C'est la semaines où la plupart des sorties au cinéma sont ordinaires. Ni bon ni mauvais, seulement oubliables. Heureusement, il y a quelques exceptions...
Comme Juanicas, ce très beau documentaire intime et personnel de Karina Garcia Casanova qui porte sur son frère malade. C'est puissant et bouleversant. ***1/2
Aussi majestueux est le White God de Kornel Mundruczo qui renouvelle l'amitié entre une adolescente et son chien. L'ouverture vaut à elle seule le prix d'entrée. ***1/2
Très intéressant documentaire d'Ethan Hawke sur un célèbre pianiste américain, Seymour: An Introduction parle de l'art avec doigté et humanité. ***
Les riches bourgeois se croient tout permis dans The Riot Club de Lone Scherfig, un uppercut pas tout à fait maîtrisé mais assez vivifiant sur les écarts de conduite de fraternités dans les universités. ***
Présenté dans une seule salle, Standstill de Majdi El-Omari est un film québécois inabouti mais très prometteur sur des gens blessés qui cherchent à remettre leur vie en ordre. Il y a du talent là-dedans! ***
Après son superbe Rebelle, Kim Nguyen s'essaye au documentaire avec Le nez, un essai ludique mais inutile sur ce sens qui guide parfois tous les autres. **1/2
Autre effort qui laisse un peu à désirer, Marinoni de Tony Girardin n'arrive pas à exploiter son superbe sujet, offrant au passage un résultat assez banal et quelconque. **1/2
Débutant de façon prometteuse avant de finir en queue de passion, October Gale de Ruba Nadda qui porte sur une alliance insoupçonnée est loin d'être aussi mémorable que le Cairo Time de la même cinéaste. **1/2
Est-ce possible de renouveler l'histoire de Mary Queen of the Scots? Tomas Imbach s'essaye en prêchant l'onirisme. Son usage des métaphores explicatives finit toutefois par lasser avant la fin. **1/2
Académique et guère relevé, Boychoir de François Girard reprend cette énième confrontation entre un prof et un de ses élèves. Les comédiens sont talentueux, sauf que la sauce demeure fade. **1/2
Comédie raciste, homophobe et extrêmement répétitive, Get Hard d'Etan Cohen fait toutefois rire ici et là, offrant à Kevin Hart et Will Ferrell un duo assez performant. **1/2
Ni rose, ni bleu... la suite de Joël Bertomeu est une thérapie sur des hommes qui échangent sur leur enfance, la vieillesse et le sexe. Pas très cinématographie et terriblement larmoyant malgré quelques interventions louables. **
Aucun commentaire:
Publier un commentaire