Le cinéma d'Abbas Kiarostami est fascinant à analyser et chaque nouveau film rajoute un étage à une tour déjà impressionnante. C'est le cas de Ten où il renoue avec ses obsessions (les relations humaines éclatées, la notion de point de vue qui est primordial pour construire une histoire, les conversations dans les voitures) tout en jouant d'audace avec sa mise en scène (les plans sont longs et la caméra coupent rarement, la notion d'improvisation, l'utilisation de comédiens non-professionnels). Cela donne une oeuvre forte et très intéressante, un brin trop abrupte et incomplète toutefois, qui est cependant bonifiée à chaque nouveau visionnement. ***1/2
dimanche 23 février 2014
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