Entre le très bon Robocop et les sorties spéciales pour la période de la Saint-Valentin, les nouveautés au cinéma sont peu nombreuses. Même si j'ai manqué le film chilien Gloria qui semble pas mal (je me promets de le rattraper lors de sa sortie en DVD), j'ai pu voir la majorité des longs métrages qui prennent l'affiche...
Beaucoup plus convaincant que la récente et décevante adaptation de On the Road, Big Sur de Michael Polish est mené presque exclusivement par les mots du romancier Jack Kerouac, dans un moment de sa vie où il était à la croisée des chemins. Sorte de poème cinématographique peuplé d'images à couper le souffle, ce pensum un peu mince mais bien interprété se regarde avec une curiosité constante. ***
Parcourir l'Abitibi en récitant du Gaston Miron, l'idée a du génie. C'est ce que fait Alex Castonguay dans Alex marche à l'amour de Dominic Leclerc, un road-movie qui ne tarde toutefois pas à tourner en rond et à se répéter. La démarche est cependant noble sans être totalement concluante. **1/2
Reprise d'un essai de David Mamet à la sauce afro-américaine, About Last Night de Steve Pink ne lésine pas sur les clichés dans sa façon d'exposer l'amour et l'engagement qui est si différents chez deux couples d'amis. La réalisation ne casse rien et le rire se fait rare, sauf qu'on sent une belle chimie entre les comédiens. **
Lorsque le cinéphile rit aux larmes au lieu d'être ému, il y a un problème. C'est ce qui arrive avec Winter's Tale d'Akiva Goldsman, un drame fantastique métaphysique souvent kitsch et moralisateur sur l'amour impossible entre deux jeunes gens. Peu importe que la mise en scène soit convenable et que les acteurs jouent dans la note (Russell Crowe refait même son numéro des Misérables, cette fois croisée avec le Joker d'Heath Ledger). Le récit est tellement ridicule que cela en dépasse l'entendement. **
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