Petits et grands, c'est le temps de célébrer avec la sortie du nouvel opus d'Hayao Miyazaki! Il y a également d'autres nouveautés au cinéma... mais rien d'aussi essentiel.
Sans être du même calibre que Le voyage de Chihiro et Princesse Mononoke, Le vent se lève du grand maître japonais demeure un dessin animé émouvant qui relate avec tendresse le parcours d'un ingénieur rêveur en aéronautique, de ses amours et de son implication pendant la Seconde Guerre mondial. Aux antipode d'un Ponyo (donc pour un public adulte) mais presque aussi magique et certainement l'ouvrage la plus autobiographique de son auteur. ****
Premier long métrage d'un cinéaste talentueux, Rhymes for Young Ghouls de Jeff Barnaby insuffle aux traditionnels mélodrames se déroulant sur les réserves amérindiennes une énergie et une horde de clins d'oeil aux contes et légendes. Cela fait beaucoup de bien à cette histoire de survie d'une fille (magnifique Devery Jacobs en mode Winter's Bone) qui tente de venger ses parents. Parfois lourd mais toujours surprenant. ***
Ambitieux film choral qui déçoit par sa superficialité, Miraculum est le premier faux pas cinématographique de Podz. Entre des bribes de thèmes intéressants et de rares personnages qui font vibrer (celui incarné par la toujours juste Marilyn Castonguay), il y a une réalisation qui abuse des symboles, une trame sonore beaucoup trop démonstrative et un manque flagrant d'émotions. C'est triste mais c'est ça. **1/2
Production la plus populaire en Russie en 2013, Stalingrad de Fyodor Bondarchuk assimile la fameuse bataille de la Deuxième Guerre mondiale entre armée soviétique et allemande à une énorme grosse oeuvre d'action, pleine de ralentis et d'effets spéciaux. C'est spectaculaire pendant 15 minutes et brouillon et pompeux par la suite. **
Dans la lignée de la décevante trilogie Millénium, L'hypnotiseur de Lasse Hallstrom est une autre adaptation scandinave d'un roman à succès où les fils blancs pendent du plafond, où la réalisation anonyme s'apparente à celle d'un téléfilm et où les comédiens ne sont pas toujours bien dirigés. Même le doublage francophone est catastrophique dans ce film policier sur une famille décimée! **
Il y a eu d'excellents projets cinématographiques sur la vie de Jésus. Pourquoi quelqu'un quelque part a décidé d'offrir Son of God, un «nouveau» montage pour le cinéma d'une série conçue pour la télévision? Car il est impossible de ne pas partir à rire devant cet effort fauché et risible, si kitsch à regarder avec une Marie complètement refaite au botox. 138 minutes de torture, surtout à côté des versions de Scorsese et de Zeffirelli. *
Aucun commentaire:
Publier un commentaire