Pour son second long métrage, Sébastien Pilote demeure dans les mêmes eaux que son précédent Le vendeur, suivant un homme d'un certain âge qui tente de survivre dans un monde en changement, alors qu'il décide ici de se «sacrifier» en vendant sa ferme pour soutenir financièrement une de ses filles. S'inspirant autant de King Lear que des classiques de John Ford, Le démantèlement est une oeuvre sobre et lente, superbement photographiée et magnifiquement interprété par Gabriel Arcand. Malgré quelques baisses de tension à mi-chenin, le récit tient la route entre drame et humour, rendant même les yeux triste. Facilement un des meilleurs films québécois de l'année. ***1/2
dimanche 1 décembre 2013
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