Après avoir vu la totalité des nouveautés cinématographiques qui prennent l'affiche cette semaine, voici ce qu'il faut voir... et éviter.
Fascinant documentaire sur les dérives du capitalisme, Inequality for All de Jacob Kornbluth parvient à vulgariser des données complexes pour le commun des mortels. La réalisation aurait pu flirter davantage avec le cinéma, mais comme cours magistral, c'est tout simplement passionnant. ***1/2
Très mignonne romance à la Truffaut, Tirez la langue, mademoiselle d'Axelle Ropert présente des beaux personnages en trois dimensions, qui n'hésitent pas à parler d'amour et de sentiments avec humanité et candeur. Une très belle surprise. ***1/2
Daniel Auteuil aimerait bien refaire l'entière trilogie marseillaise. Avec Marius, il raconte à nouveau l'histoire impossible de deux jeunes qui s'aiment mais dont le sort va séparer. Le charme suranné de l'essai et la fragilité de l'interprétation tend à apporter du soleil à cette entreprise au rythme un peu trop chancelant et à la mise en scène beaucoup trop théâtrale. ***
Intéressant documentaire sur la marginalité et la musique, My Prairie Home de Chelsea McMullan plonge dans le quotidien d'un chanteur transgenre qui expose sa souffrance et son enfance à l'aide de ses jolies chansons. L'ensemble est un peu long, mais on embarque aisément. ***
Autre documentaire (encore!) cette fois sur un espoir de snowboard qui s'est blessé sérieusement, The Crash Reel de Lucy Walker fait frissonner dans sa façon de montrer des rêves qui se transforment en cauchemars. On serait toutefois attendu à un traitement moins sensationnaliste et moralisateur des faits. ***
Supérieur au tome précédent, Hobbit: The Desolation of Smaug de Peter Jackson demeure encore une fois un ersatz de la précédente trilogie de son auteur. L'histoire est étirée et mal développée, les personnages manquent de profondeur, il y a trop de scènes d'action interchangeables, les effets spéciaux (ou la 3D) ne sont pas toujours au point et que dire de cette histoire d'amour inutile qui a été rajoutée pour passer le temps? Au moins, lorsqu'on arrive au dragon à la toute fin, le plaisir peut enfin commencer. **1/2
Pas le pire effort de son créateur mais tout de même un long métrage bâclé et quelconque, Tyler Perry's A Madea Christmas est une comédie dramatique sur la solidarité et le racisme. Les fans seront comblés. Les autres passeront, comme d'habitude, leur chemin. **
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