samedi 10 septembre 2011

Coteau rouge, Contagion, Warrior, La conquête, De vrais mensonges, Creature


Il y en a vraiment pour tous les goûts cette semaine au niveau des sorties de film.

La meilleure sortie de la semaine est certainement Coteau rouge d'André Forcier, un nouveau délire poétique sur des gens qui se tiennent debout et qui défendent leur petit coin de pays. Un opus hilarant et superbement joué, qui se déguste avec un perpétuel sourire aux lèvres.
Critique

Steven Soderbergh propose une facette plus grand public de son travail avec Contagion qui raconte les combats d'hommes et de femmes face à une épidémie d'envergure mondiale. Sa réalisation experte, le grand talent des comédiens et l'agréable trame sonore n'arrivent pas toujours à pallier le manque chronique d'émotions.
Critique

Avec Warrior, le metteur en scène Gavin O'Connor a probablement concocté son meilleur effort en carrière. Un (trop) long film sur une famille divisée qui se réconciliera - ou pas - dans un ring! Des acteurs dévoués à la tâche et une belle étude de personnages (du moins, dans la première partie) qui se termine un peu en queue de poisson, dans une surabondance d'action et de musique envahissante.
Critique

Oeuvre biographique ressassant la victoire de Nicolas Sarkozy aux élections françaises, La conquête de Xavier Durringer est une comédie plutôt drôle et bien jouée, trop longue et sans surprise, mais qui sait divertir grâce à ses répliques mordantes. On est toutefois à des années lumières de Il Divo, Le caïman, W. et Nixon.

Cela devait être bon. Une comédie romantique mettant en vedette Audrey Tautou, Nathalie Baye et Sami Bouajila. Mais non. Malgré quelques passages plus rigolos, De vrais mensonges de Pierre Salvadori endord. La mise en scène est banale, l'interprétation inégale, et la romance ne fonctionne jamais réellement.
Critique

Il n'y a eu aucune projection de presse du film d'horreur Creature de Fred Andrews. Ce n'est pas surprenant tant la production s'adresse à une clientèle spécialisée (alias le public de Fantasia). Les 45 premières minutes recyclent paresseusement tous les clichés du genre, racontant les escapades sanglantes de jeunes adultes stupides qui vont camper dans un bois et qui se font attaquer par une créature mi-humaine mi-reptilienne. Lorsque le monstre apparaît enfin, le plaisir peut débuter. Il se veut ici violent, immoral et complètement malsain. Cela n'en fait pas un très bon film pour autant (acteurs, réalisation et effets spéciaux sont désastreusement drôles), mais ce n'est pas le navet anticipé non plus.

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