vendredi 2 septembre 2011

Rétrospective Jafar Panahi, The Debt, Pour l'amour de Dieu, Apollo 18, Shark Night 3D


Venise, bientôt Toronto. Devant l'accumulation de festivals, les sorties cinéma se font rares.

Cela n'empêche pas le Cinéma du Parc de ravir les cinéphiles et de proposer une rétrospective à l'honneur de Jafar Panahi. De quoi se familiariser avec un des piliers du cinéma iranien et de découvrir sa dernière oeuvre Ceci n'est pas un film.

À la fois un suspense, un drame politique, une réflexion sur la mémoire et une romance, The Debt de John Madden explore les répercussions d'un kidnapping sur trois espions israéliens. Un mélange de genres constant qui captive par sa mise en scène élaborée et ses très bons interprètes. De quoi oublier toutes ces facilités scénaristiques et la dernière partie qui traîne en longueur.
Critique

La réalisatrice Micheline Lanctôt persiste et signe Pour l'amour de Dieu, un effort doux-amer sur des amours difficiles entre religieux. Sans critiquer ses personnages, son sujet et son époque, la cinéaste arrive à susciter l'intérêt malgré une surabondance de symboles et des dialogues parfois ampoulés. Les acteurs, généralement convaincants, et la belle musique, un brin trop envahissante, jouent pour beaucoup dans le plaisir éprouvé.

Suspense horrifique qui ne fait pas peur et qui tient difficilement en haleine, Apollo 18 de Gonzalo Lopez-Gallego suit les mésaventures d'astronautes sur la lune. Bien que la réalisation soit appropriée et que l'interprétation demeure dans le ton, l'ennui apparaît beaucoup trop rapidement.
Critique

Autre tentative horrifique qui tombe à l'eau (c'est le cas de le dire), Shark Night 3D de David R. Ellis raconte le carnage de méchants requins qui ne font qu'une bouchée d'adolescent en rut. Un récit parfois drôle mais souvent embarrassant, qui ne s'éloigne jamais des clichés.
Critique

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